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Des maladies qui frappent les huîtres du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador ont été décelées pour la première fois au Québec. Cette situation inquiète certains producteurs, mais elle pourrait aussi être bénéfique pour d'autres.
William Bujold, propriétaire de la Ferme maricole du grand large, a reçu les évaluations de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) après une forte vague de mortalité parmi ses huîtres.
L’ACIA a conclu qu’il y avait présence de « dermo » et de MSX, deux maladies déjà bien présentes dans les huîtres du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador.
On a fait analyser environ 400 huîtres par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Ils ont regroupé neuf échantillons et, sur les neuf, il y avait neuf échantillons positifs au dermo et un positif à la MSX, détaille-t-il.
Bénéfique pour les producteurs québécois?
Bien que ces maladies ne soient pas nocives pour les humains, elles peuvent toutefois faire augmenter le taux de mortalité des huîtres.
Pourtant, certains producteurs pensent que cette nouvelle maladie pourrait être bénéfique, du moins à court terme.

Une vague de mortalité a frappé les huîtres de William Bujold.
Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose
L’ACIA empêche toute entreprise qui a des huîtres contaminées d’en exporter dans des zones non contaminées, comme le Québec. Ainsi, la présence de ces maladies dans les Maritimes empêche les producteurs québécois de renouveler leurs stocks.
Au Québec, l'eau est trop froide pour permettre la reproduction naturelle des huîtres. Celles-ci sont donc importées des provinces des Maritimes et cultivées ici.
Comme une grande partie des huîtres du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse sont déjà contaminées, l’approvisionnement des producteurs du Québec a été très difficile au cours de la dernière année.
Carlo Eloquin, propriétaire de l’entreprise Grande-Entrée Aquaculture, croit seulement être en mesure de vendre 50 000 huîtres cette année, alors que sa production annuelle se situe habituellement autour de 500 000.
Pour ma part, si je n’ai pas d'huîtres cette année, ça va être quand même difficile de continuer dans ce domaine-là, déplore-t-il.
La seule façon [d’importer des huîtres] pour ceux qui s’approvisionnent dans des endroits contaminés, c’est d’être contaminés eux-mêmes, souligne pour sa part John Pineault, propriétaire de Manowin, une entreprise qui cultive des huîtres au large de l’île d’Anticosti.
D’autres considèrent cependant que le Québec doit se protéger de ces maladies. Rentrer du stock contaminé, il va y avoir de la mortalité qui va s’additionner à ça par défaut. Non seulement on contamine le milieu, mais en plus de ça [...], ça impacte la rentabilité, plaide Antoine Brazeau, propriétaire de la compagnie Huîtres Old Harry.
Les producteurs d'huîtres du Québec devraient rencontrer l’Agence d’inspection des aliments le 7 juillet.
L’ACIA a refusé notre demande d'entrevue.