Aux prises avec la vague de chaleur intense qui s’abat sur le Sud de l’Ontario, des résidents de London réclament à nouveau un règlement municipal qui obligerait les propriétaires à rafraîchir leur appartement.

En septembre 2024, un comité municipal avait voté en faveur de la création d’un règlement qui ferait en sorte que les propriétaires de logements locatifs munis de systèmes de climatisation seraient tenus de garder une température inférieure à 26 °C en tout temps.

Ledit règlement se fait toujours attendre.

À Toronto, une proposition similaire de température maximale dans les appartements est toujours à l'étude.

En ce moment, la réglementation de la température dans les logements pendant l’été à London se fait entièrement à la discrétion des propriétaires qui, pour certains, ne permettent pas à leurs locataires d’installer leurs propres unités de climatisation.

Laura Canut loue un appartement à London.

Photo : Radio-Canada / Isha Bhargava

Certains locataires croient aussi que la portée du règlement est trop restreinte et qu'il devrait s'étendre aussi aux logements qui n'ont pas déjà de système de climatisation.

L’appartement que loue Laura Canut n’en a pas. Elle croyait donc être au bout de ses peines lorsque sa sœur lui a acheté un climatiseur.

Mais mon propriétaire voulait me faire payer une somme supplémentaire pour l’installer, regrette-t-elle. Il devrait y avoir plus de réglementations.

Nous méritons d’être à l’aise, disent des locataires

Même dans les édifices qui disposent de systèmes de climatisation, certains locataires se plaignent.

Heather Mackay et son conjoint Grant Mercer habitent dans le secteur Old East Village, non loin du centre-ville de London.

Le couple indique que son propriétaire lui a interdit de mettre la climatisation en marche avant le 15 juin. Or, une vague de chaleur est survenue en mai, souligne Mme Mackay.

Il faut que les gens puissent survivre. C’est peut-être la maison du propriétaire, mais nous y vivons et nous méritons d’être à l’aise chez nous.

Je suis très intolérante à la chaleur. J’ai des problèmes de santé et j’aurais donc probablement dû aller aux urgences. Nous avons aussi une petite fille qui souffre d’asthme, ajoute Mme Mackay.

Selon M. Mercer, un règlement municipal est d’autant plus nécessaire que des vagues de chaleur se font de plus en plus remarquer.

Avec les informations de CBC