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Le jour de la fête du Canada peut être l’occasion de réfléchir à ce que cela signifie d’être canadien. Des immigrants saskatchewanais racontent ce que cela fait d’être citoyen d’un nouveau pays.
Je suis ici depuis un moment, et c’est comme ma maison, dit Iryn Tushabe, une auteure basée à Regina, et qui a immigré au Canada en 2007 en provenance de l’Ouganda. J’ai des amis ici, j'appartiens à une communauté, des gens qui m’ont aidée lorsque j’avais besoin de faire garder mes enfants.
La Saskatchewan est l’endroit où je suis devenue maman, où je suis devenue une épouse, et où je suis devenue écrivaine.
Iryn Tushabe se souvient de sa cérémonie de citoyenneté, en 2019. C’était vraiment irréel, un mélange de joie mais aussi de tristesse. Parce qu’en devenant Canadienne, j’ai dû renoncer à la citoyenneté ougandaise. C’est une douleur particulière.
Une liberté immédiate
Lili Htoo Saw avait 20 ans quand elle est arrivée au Canada avec ses parents et ses frères et soeurs, emportant seulement une valise. Sa famille a fui le Myanmar à pied à travers la jungle, passant près d'une décennie dans un camp de réfugiés thaïlandais avant de venir s’installer au Canada.
L'arrivée au Canada a été ressentie comme une liberté immédiate, explique Lili Htoo Saw. Nous avons tous eu l'impression d'être libres, d'avoir un endroit sûr où nous pouvions construire notre avenir.
Lili Htoo Saw travaille aujourd'hui comme assistante sociale à Regina. Elle explique qu'aider les nouveaux arrivants est sa façon de rendre la pareille.
C'est un privilège de traiter chaque nouvel arrivant avec respect et dignité... J'ai moi-même été une nouvelle arrivante. C'est donc le travail idéal pour rendre au Canada ce qu’on a reçu.
Le droit d'être critique
Iryn Tushabe dit être reconnaissante de sa citoyenneté, mais qu'elle ne croit pas que le Canada soit un pays sans défauts.
Les nouveaux arrivants dans notre pays peuvent être réticents à le critiquer parce qu'ils sont tellement reconnaissants, explique Mme Tushabe. Mais en devenant citoyens et en obtenant le privilège de voter, ils ont tout à fait le droit d'être aussi critiques à l'égard de ce qui se passe ici que les personnes qui sont nées et ont grandi ici.
Elle affirme avoir aiguisé ses attentes, notamment en ce qui concerne l'homophobie et le racisme.
Selon Mme Tushabe, l'identité canadienne est quelque chose qui évolue avec le temps, et elle en est venue à se considérer comme faisant partie d'un collectif plus large, ce qui inclut l'apprentissage de l'identité en tant que femme noire.
Lorsque je suis devenue citoyenne, je me suis sentie à l'aise dans mon identité noire, de sorte que j'ai eu l'impression de rejoindre une communauté d'autres personnes noires qui étaient là depuis plus longtemps que moi. Et je m'efforce d'y contribuer.
Avec des informations de Jeffery Tram