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Alors que la pêche au flétan de l’Atlantique s’est amorcée le 15 mai, les pêcheurs auront peut-être remarqué une évolution dans leurs prises : les flétans de l’Atlantique semblent plus gros qu’auparavant. Cette observation est confirmée par Pêches et Océans Canada, qui constate depuis quelques années une augmentation des débarquements ainsi qu’un accroissement de la taille et du poids des poissons capturés.
Visiblement, le flétan de l’Atlantique est une espèce à l’aise avec les changements dans l’environnement, selon tous nos indicateurs, a affirmé Mathieu Desgagné, biologiste de Pêches et Océans Canada, au micro de l’émission Bonjour la Côte mercredi.
Ces signes positifs laissent croire que les stocks pourraient supporter une pression de pêche plus élevée.
Le total admissible de captures intérimaire est actuellement fixé à 2466 tonnes, mais l’an dernier, les flottilles de la Côte-Nord ont capturé des prises d'un poids total inférieur à ce seuil.
La surveillance de cette espèce repose en grande partie sur la collaboration active des pêcheurs de la Côte-Nord, qui participent à des relevés pour le ministère.
On a des associations de pêcheurs partout qui vont là où on leur demande d’aller et qui tendent des lignes à pêche, a relaté Mathieu Desgagné.
Ils capturent des flétans, remontent ça à bord, les mesurent, les remettent à l’eau avec des étiquettes. Quand [ces poissons] seront recapturés, les pêcheurs vont noter ces nouvelles informations et nous les renvoyer.
Ces données de terrain sont essentielles pour constituer une précieuse base de données.
C’est une mine d’informations qu’on intègre dans nos calculs. Le taux de retour donne une bonne idée de la population prélevée chaque année, a expliqué le biologiste.
Ces informations permettent de comprendre le passé et de prévoir le futur.
Les données de marquage révèlent par ailleurs que les flétans sont souvent recapturés près de l’endroit où ils ont initialement été relâchés, parfois à seulement quelques kilomètres de distance.
Cela montre une certaine fidélité territoriale malgré la capacité du flétan à se déplacer dans le golfe, a souligné Mathieu Desgagné.
Quant aux impacts sur l’écosystème, bien que le flétan soit un prédateur de grande taille, son effet demeure diffus.
Il se nourrit de toutes sortes d’espèces, a expliqué le biologiste. C’est un prédateur généraliste, donc son impact est distribué sur l’ensemble des espèces.
Tous ces indicateurs laissent entrevoir que les stocks pourraient désormais supporter une pression de pêche accrue tout en maintenant l’équilibre écologique du golfe.