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Des experts déplorent le manque d’information sur l’autodépistage du cancer du sein

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Depuis le 30 juin dernier, les femmes de 45 ans et plus qui vivent en Saskatchewan peuvent demander elles-mêmes une mammographie, sans la prescription d’un médecin. Même si des experts et des survivantes saluent cette mesure, plusieurs indiquent que la province agir pour répandre cette information.

Auparavant, l’âge minimal pour obtenir un dépistage était fixé à 50 ans.

Le gouvernement provincial a décidé de l'abaisser en plusieurs étapes. La première étape a eu lieu en janvier dernier, où l'âge est passé de 50 ans à 47 ans. La prochaine étape est prévue en janvier 2026 et visera les femmes de 43 à 45 ans.

Sur cette photo, une radiologiste compare deux radios.

Sept provinces au pays ont abaissé l'âge du dépistage du cancer du sein à 40 ans. (Photo d'archives)

Photo : Associated Press / Torin Halsey

Mandy Kasper, la directrice de l’Association canadienne des technologues en radiation médicale pour la Saskatchewan, dit que le gouvernement saskatchewanais doit intensifier sa campagne de sensibilisation.

On dirait que, à moins de s’autoadministrer une mammographie sur le conseil d’un médecin ou de lire les nouvelles ou d’être très informées sur les réseaux sociaux, les femmes n’ont pas vraiment d’information, déplore-t-elle.

Jennie Dale, la fondatrice et directrice générale de Dense Breasts Canada, est du même avis.

C’est une chose d’annoncer que l'âge pour avoir accès à des mammographies est abaissé à 45 ans, mais c’en est une autre d’informer les femmes et de les pousser à se faire dépister.

Jennie Dale remarque que, depuis que l’Ontario a également abaissé l’âge du dépistage à 40 ans, le taux d'autodépistage s’élève en moyenne à 14 %. Elle aimerait que le nombre de femmes qui ont eu une mammographie augmente en Saskatchewan.

Il faut des campagnes de sensibilisation. Nous aimerions que le gouvernement prenne des mesures pour s’assurer que le plus de femmes possible en bénéficient, dit-elle.

De grandes campagnes d’information

Selon Jennie Dale, la méthode la plus efficace serait d’envoyer des rappels par courriel aux femmes admissibles, mais aussi de faire campagne sur les réseaux sociaux.

Mandy Kasper, qui a elle-même survécu à un cancer du sein, abonde dans le même sens.

Les femmes reçoivent déjà des rappels concernant leur test Pap pour le dépistage de cancer du col de l’utérus, dit-elle. En recevant un courriel, on sait qu’on doit réserver un rendez-vous et on le fait. Donc, je ne comprends pas pourquoi cela ne fonctionnerait pas pour les mammographies.

Les deux expertes voudraient également que l’Autorité de la santé de la Saskatchewan (SHA) informe les médecins de l’abaissement de l’âge du dépistage. Elles aimeraient qu'il y ait des panneaux et des brochures d’information dans les cabinets médicaux.

L’Agence du cancer de la Saskatchewan (ACS), qui propose ce genre d’examens dans huit villes de la province, voudrait qu’ils soient aussi simples qu’un rendez-vous chez le dentiste.

Leah Palmer, responsable de la détection précoce à l’Agence du cancer de la Saskatchewan, en juin 2025.

Leah Palmer, responsable de la détection précoce à l’Agence du cancer de la Saskatchewan.

Photo : Radio-Canada / Laura Sciarpelletti

Leah Palmer, responsable de la détection précoce à l’Agence du cancer de la Saskatchewan, dit travailler avec la SHA pour proposer des brochures d'information dans les cabinets médicaux.

Cela devrait être facile et accessible. Comme nous le savons, plus le cancer du sein est détecté tôt, plus c’est facile de le traiter. Le dépistage précoce peut contribuer à cela.

L’agence dit promouvoir ses examens sur les réseaux sociaux, notamment son autobus mobile, qui sillonne la province pour offrir des mammographies.

Si un autobus va dans une communauté et que des rendez-vous sont disponibles, nous faisons davantage de promotion auprès des mairies ou des commerces, dit l'Agence du cancer de la Saskatchewan par voie de communiqué.

Une offre qui ne suit pas la demande

Jennie Dale, de Dense Breasts Cancer, aimerait que l’âge du dépistage soit abaissé à 40 ans partout au pays, le cancer du sein détecté dans la quarantaine étant souvent extrêmement virulent.

Elle explique également qu'il existe des disparités entre les femmes, beaucoup de femmes racisées ayant un cancer plus tôt que les femmes blanches. C’est donc inéquitable de ne pas avoir un dépistage à 40 ans partout.

D’autres s’inquiètent que cette mesure ne surcharge davantage le système de santé.

Une infirmière prépare une patiente pour une mammographie.

La SHA dit poursuivre sa campagne de recrutement à travers la province et le pays. (Photo d'archives)

Photo : Envato

L’ACS indique que les temps d'attente actuels de dépistage sont de six mois ou plus. Elle affirme cependant que beaucoup de cabinets proposent des rendez-vous en quelques semaines, voire en quelques jours.

Mandy Kasper, de l’Association canadienne des technologues en radiation médicale pour la Saskatchewan, indique qu'il y a aussi un manque de spécialistes pour répondre à la demande en hausse. Si nous faisons plus de mammographies, nous allons trouver encore plus de cancers.

De son côté, la SHA affirme que le recrutement de technologues en radiologie médicale est difficile, mais que le recrutement au niveau provincial et national se poursuit.

Avec les informations de Laura Sciarpelletti

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