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Des étudiants vivent l’archéologie sur les rives de la rivière Bell

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Une vingtaine d'étudiants du collège Lionel-Groulx, de Sainte-Thérèse dans la région des Laurentides, ont fouillé le sol de Senneterre, à la fin du mois de mai, à la recherche de trésors archéologiques.

Une façon pour ces finissants en sciences humaines de conclure de façon concrète leur formation en y intégrant des expériences tant en archéologie qu’en géographie.

Après consultation avec la communauté anishnabe de Lac-Simon, on nous a ciblé des secteurs plus propices à avoir une certaine histoire, précise l’enseignant Daniel Cabral, un passionné d’archéologie qui a réalisé des fouilles dans la région à plusieurs reprises par le passé.

Daniel Cabral sur les rives de la rivière Bell.

L’enseignant Daniel Cabral, du collège Lionel-Groulx, apprécie l'expérience.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Pour les étudiants, ça concrétise quelque chose, ajoute-t-il. On sent que les études vont leur servir plus tard. Ils ont un exemple concret d'où ça peut les mener.

Sur des pointes de terre en bordure de la rivière Bell, les archéologues et les étudiants espéraient découvrir des traces de la présence des Premières Nations avant la colonisation de Senneterre.

Ils ont finalement découvert une série d’objets, tels que des vêtements, des clous ou encore des jouets qui correspondent plutôt à la deuxième moitié du 20e siècle.

Des objets trouvés dans le sable.

Les étudiants ont fait quelques trouvailles pendant les fouilles.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

On voit clairement que c’est un site qui a connu une occupation familiale, explique l’archéologue Maude Chapdelaine. On a trouvé tellement de clous tréfilés, que ça indique probablement qu’il y avait une structure de bois quelque part ici. Les étudiants ont documenté et analysé en laboratoire toutes leurs découvertes, et l’interprétation se fera au retour à Montréal.

Spécialisée en objets culturels autochtones, Maude Chapdelaine parle d’une expérience positive, même si l’objectif premier des fouilles n’a pas été atteint.

Maude Chapdelaine un objet trouvé sur la rive de la rivière Bell

L’archéologue Maude Chapdelaine a accompagné le groupe d’étudiants du collège Lionel-Groulx.

Photo : Radio-Canada / Clara Fortin

Ça demeure intéressant, même si on parle d’objets postérieurs à 1950, fait-elle valoir. En 2120, quand les archéologues vont vouloir savoir comment on vivait en 1970, on aura un catalogue d’artéfacts des objets de cette époque. On fait des recherches pour les générations futures, mais en même temps, on forme la relève.

Pour le groupe de finissants, l'expérience a aussi permis de mieux comprendre comment le sol sur lequel on marche recèle des traces de notre histoire.

C'est beaucoup l'interprétation qui est le fun, raconte Annabelle Drolet, l’une des participantes. Ce qui peut sembler un déchet pour nous, ça a une histoire, ça raconte des traces d’une communauté. Quelque chose d’aussi anodin que du plastique ou du verre, ça parle beaucoup.

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