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Une centaine d'enseignants du Centre de services scolaire de l'Énergie utilisent l'intelligence artificielle pour accélérer la correction de tests de français.
Depuis deux mois, au primaire et au secondaire, des enseignants expérimentent le logiciel Emilia sur une base volontaire. Le logiciel, développé par le Collège Sainte-Anne dans la région de Montréal, promet aux enseignants une réduction du temps de correction de 75 %.
La directrice adjointe des services éducatifs du Centre de services scolaire de l'Énergie, Sonya Gauthier, croit elle aussi que le logiciel accélère la correction. Les élèves n'écrivent pas souvent, parce que les enseignants ont, mettons, une centaine d'élèves, donc ça fait 100 copies à corriger. Donc, Emilia, ce que ça fait, c'est que ça permet aux enseignants de corriger plus rapidement, donc de permettre aux élèves d'écrire plus souvent, explique-t-elle.
Le président du Syndicat de l'enseignement des Vieilles-Forges, Stéphane Béland, y voit une aide intéressante à la correction, mais il ne croit pas que le logiciel permettra aux enseignants d’économiser du temps. Il croit qu’il peut servir à faire une première lecture, mais les enseignants devront tout de même faire une deuxième lecture et une récapitulation avec l’élève. C’est pas à la place de l’enseignant, c’est une aide de plus pour l’enseignant, illustre-t-il.
Ça peut être intéressant d'avoir une première lecture. Et quand on a une première lecture, c’est un peu comme un autocorrecteur. Quand on regarde nos choses, on pourrait passer par-dessus certaines erreurs qu’on n’aurait pas vues, donc ça peut aider à mieux corriger les copies, explique-t-il.
Il se questionne par contre sur la faisabilité de l'adoption d'une telle technologie dans le contexte où le réseau de l'éducation fait face à des compressions budgétaires. Il ne croit pas que le ministère de l’Éducation consacrera des budgets pour financer l’implantation de l’intelligence artificielle dans les écoles.
Selon le Centre de services scolaire de l'Énergie, jusqu’à maintenant, Emilia s'avère plus efficace au secondaire qu'au primaire.