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Les centres de services scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec devront encore une fois se serrer la ceinture pour la prochaine année scolaire. L’effort budgétaire demandé par Québec au réseau de l’éducation représente un manque à gagner de 23,8 millions de dollars qui pourrait affecter les services à l’élève.
C’est ce qu’a confirmé mardi Jean-François Pressé, président de l’Association des directeurs généraux des centres de services scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James. L’effort pour l’ensemble du réseau des écoles publiques et privées s’élève à 570 millions de dollars.
C’est majeur, et c’est vraiment préoccupant pour nous, affirme M. Pressé. Chaque centre de services scolaire est présentement à faire une analyse détaillée de tout ça. On doit respecter la majeure partie de nos encadrements, comme les conventions collectives, les obligations contractuelles, et tout. Mais c'est sûr que ça aura des conséquences sur tous les services.
On va tenter de minimiser l'impact le plus possible sur les services à l'élève, mais présentement, on ne peut rien écarter.
Au cours des derniers mois, les réseaux scolaires public et privé ont déjà essuyé des compressions de 200 millions de dollars pour l’année qui se termine le 30 juin. Dans la région, cet effort représentait 2,5 millions de dollars si on ajoute le Centre de services scolaire de la Baie-James.
Dix fois plus qu’en 2024-2025
C’est donc dire que l’effort demandé pour la prochaine année scolaire est près de 10 fois plus important dans la région. Une ampleur qui a pris les dirigeants de la région par surprise.

Jean-François Pressé, président de l’Association des directeurs généraux des centres de services scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry
Il y a environ un mois, on nous avait dit de nous attendre à quelque chose qui ressemblait à l'année dernière, donc on avait anticipé des coupures un petit peu plus élevées parce que c'était sur neuf mois, et on l’avait ramenée sur 12 mois. On était loin de s'attendre… on a été très étonné de l'ampleur des compressions budgétaires, affirme Jean-François Pressé.
La demande de Québec arrive aussi au moment où la préparation des budgets est déjà bien entamée pour la prochaine année scolaire, ce qui complique encore plus les choses.
Ça nous presse un peu dans nos façons d’agir, dans nos libertés d’agir. C'est une réorganisation majeure dans nos différents secteurs. Il y a beaucoup de choses d’avancées présentement, mais on va se prêter à l'exercice et le faire de la façon la plus rigoureuse possible pour nous permettre de minimiser les impacts sur les services à l’élève, assure M. Pressé.