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Des citoyens s’opposent à l'agrandissement du club de tir Le Faucon à Shipshaw. Des résidents craignent que le projet exacerbe le bruit causé par les armes à feu.
Le club souhaite augmenter la profondeur de son champ dans le but d’offrir les tirs à plus longue distance. En entrevue à l’émission Place publique, un membre du conseil d’administration de l'établissement, Yves Paradis, explique que l’espace passerait ainsi de 100 mètres à 200 mètres.
On va non seulement prolonger la portée, mais offrir plus de positions de tir pour couvrir plus de situations réelles, pour un chasseur, par exemple, pouvoir tirer couché, pouvoir tirer assis et debout, souligne-t-il.
Des résidents craignent toutefois que le bruit s’intensifie. C’est le cas de Luc Ouellet, qui possède un chalet à quelques centaines de mètres du champ.
Nous, dans le secteur, les carabines, c'est vraiment quelque chose qui est désagréable parce qu'on tire en peloton. Le niveau de son dans les environs, c'est vraiment c'est ressenti jusqu'à 3.5 km et plus, mentionne-t-il, lui aussi en entrevue à l’émission.
M. Ouellet souligne d'ailleurs avoir récolté une centaine de signatures de résidents du secteur sur une pétition s'opposant au projet d'agrandissement.
Chez moi, lorsqu'on est assis tranquille sur la galerie, puis ça se met à tirer, des fois on a l'impression qu'ils tirent à côté de nous.
Je ne pense pas que les citoyens de Shipshaw devraient être la poubelle du bruit du secteur.
De son côté, Yves Paradis croit toutefois que le projet d’agrandissement contribuerait à la diminution de la pollution sonore.
Le bâtiment aurait deux étages munis de panneaux acoustiques pour encore une fois absorber plus de réverbération sonore, tirer vers le bas pour justement projeter le moins possible les ondes sonores vers le haut du plateau.
On peut juste améliorer notre facture sonore auprès de nos voisins en faisant nos améliorations, ajoute-t-il.
Comme solution, Luc Ouellet propose pour sa part un site intérieur. Selon lui, un champ de tir fermé pourrait résoudre le problème de bruit.
J'ai déjà suggéré de s'orienter vers un centre de tir intérieur fermé. [...] Il y a eu des centres intérieurs qui sont construits en à Montréal, il y en a à Trois-Rivières, y en a un autre dans l'Outaouais.
Des enjeux de sécurité
En plus du bruit, Luc Ouellet s’inquiète de l’impact du champ de tir sur la sécurité des citoyens. Il affirme que des résidents lui ont rapporté avoir été témoins de balles perdues.
Des citoyens qui avaient des balles perdues ne voulaient plus aller ramasser des bleuets à la ferme Tournesol parce qu’il y avait des balles qui ont sifflé proche d’eux.
Le résident de Shipshaw indique qu’un citoyen a déjà déposé une plainte au Service de police Saguenay (SPS) à cet effet. Luc Ouellet craint toutefois qu’il y ait un conflit d’intérêts, puisque les policiers du SPS bénéficient des services du champ de tir.
En plus du SPS, les militaires de la base de Bagotville s'entraînent également au club Le Faucon, selon Yves Paradis.
Ce dernier invite d’ailleurs la population à une séance d’information qui aura lieu lundi prochain, en soirée. Il espère pouvoir répondre aux craintes de la population.
On invite tous les citoyens intéressés, même s'ils ne sont pas de la zone ou concernés. On va ouvrir nos livres, on va le présenter, le projet.