NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le Service de police de Prince Albert installera des dispositifs de surveillance de la santé dans des cellules de prison pour mieux alerter le personnel dans des cas où des détenus se retrouveraient en détresse médicale.
Ces capteurs biométriques seront installés sur le plafond des cellules et utiliseront un radar pour surveiller la fréquence cardiaque, la température élevée et les problèmes respiratoires des détenus. Un tel système s’active lorsque la cellule est occupée et alerte les agents en cas d’urgence médicale.
Nos agences partenaires, Estevan et Regina, ont mis en œuvre le logiciel et ont déjà signalé que cela a sauvé des vies, a affirmé Patrick Nogier, chef de la police de Prince Albert.

Le système de surveillance biométrique enregistre la fréquence cardiaque, la respiration et les mouvements d'un détenu à l'intérieur de la cellule.
Photo : Service de police de Regina
Le système de surveillance biométrique sera installé dans 12 des 30 cellules du commissariat de Prince Albert d’ici la fin de l’année.
Patrick Nogier indique que les capteurs peuvent détecter des urgences médicales qui pourraient autrement passer inaperçues, comme une surdose ou la dissimulation de drogue dans le corps qui tourne mal.
Il est arrivé que des personnes essaient de cacher le produit dans l'espoir de le récupérer plus tard, mais que l'emballage se brise et entraîne de graves conséquences médicales, précise le chef de la police de Prince Albert.
Selon Patrick Nogier, une intervention précoce aide les agents à prendre de meilleures décisions et à fournir des soins médicaux nécessaires au besoin.
Des coûts partagés
Le coût de l'installation de ces capteurs biométriques varie entre 45 000 et 50 000 $. Cette somme sera prise en charge par le Saskatchewan Marshals Service (SMS).
La police de Prince Albert assumera, de son côté, le coût de l’abonnement annuel compris, qui s'élève de 14 000 à 16 000 $.
Le SMS prend à charge ces coûts en échange de l’utilisation des cellules de la prison de la ville pour les arrestations qu’il effectue dans la région.
La police de Prince Albert ne nous facturera pas si nous utilisons ses installations, mentionne Richard Lowen, le chef adjoint de l’application de la loi du SMS. C’est un peu comme un seuil de rentabilité pour nous et ce sera un avantage pour les clients en détention, car ils seront dans un endroit plus sûr, poursuit-il.
Richard Lowen a déjà eu l’occasion de tester cette technologie, lorsqu'il travaillait avec le Service de police d’Estevan.
Il a déjà été démontré que ce système a sauvé des vies, donc nous savions qu’il s’agit d’un bon système, indique-t-il.
En 2021, trois personnes sont mortes en détention au sein du Service de police de Prince Albert au cours d'une période de 30 jours. Plusieurs recommandations ont été formulées par la suite.
Les recommandations formulées à la suite des enquêtes du coroner :
Installation de caméras de sécurité infrarouge
Réalisation de fouilles complètes des cellules
Analyse d’urine dans les 24 heures
Évaluation des détecteurs de fumée
Présence de sacs médicaux correctement approvisionnés et visibles
Selon Richard Lowen, le système de surveillance biométrique va encore plus loin.
C'est mieux qu'une intervention humaine. C’est mieux qu’un système infrarouge ou un détecteur de fumée, affirme le chef adjoint de l’application de la loi du SMS, ajoutant : Ce système ira bien au-delà de toutes les recommandations qui ont été faites.
Des inquiétudes liées à la confidentialité
Scott Thompson, professeur adjoint de sociologie à l’Université de Regina, a des réserves quant à l'utilisation de ce genre de technologie.
Il rappelle que chaque fois que de nouvelles technologies capables de recueillir des données sont mises en place, cela soulève des préoccupations en matière de confidentialité.
Il s’agit d’intelligence artificielle, de données, d’institutions qui souhaitent collecter autant de données que possible pour résoudre des problèmes, indique Scott Thompson.
Je pense que nous pouvons féliciter les services de police d’avoir adopté ce type de solution fondée sur des preuves… Mais, en tant que public, comment peut-on garantir que cela ne devienne pas un outil d’oppression et de préjudice?
Richard Lowen souligne que les données provenant des appareils de surveillance seront gardées dans le nuage informatique par l’intermédiaire de l'entreprise responsable de l’installation, GT Global Services inc.
Il précise aussi que le système enregistre la fréquence cardiaque, la respiration et les mouvements des détenus, et qu'il permet aussi à la police d’ajouter plus d’informations.
Le chef de la police de Prince Albert ne sait pas, pour l'instant, si les agents ajouteront davantage d’informations aux dossiers.
Avec les informations d'Aishwarya Dudha