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Des Autochtones parcourent plus de 350 km pour dénoncer les ravages des opioïdes

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Les membres de la Première Nation de Muskoday ont parcouru les 350 kilomètres qui séparent leur communauté de Regina pour sonner l'alarme sur la crise des opioïdes qui sévit en Saskatchewan.

Les membres de la Première Nation Muskoday ont marché pendant huit jours pour se rendre au Palais législatif.

Ils sont arrivés dans la capitale provinciale mardi, accompagnés d’alliés pour sensibiliser le public et réclamer des mesures au gouvernement provincial.

Betty Prosper, l’organisatrice de la marche, affirme que la situation empire dans sa communauté. Avec tant de décès dans la communauté et une surdose récente hier, comment faire le deuil de cette personne alors que nous n’avons pas encore fini de pleurer nos autres proches?

Elle estime que cette tendance est alarmante pour les générations futures.

Nous perdons toute une génération de mères et de pères, et nous laissons tous ces enfants. Qu'allons-nous faire? Nous allons avoir de nombreux adultes sans parents.

Depuis plusieurs mois, la Saskatchewan connaît une grave crise des surdoses. À Saskatoon uniquement, le Service de pompiers de la Ville a indiqué, en mai dernier, avoir répondu à 1088 appels liés à des surdoses depuis le début de l’année 2025.

Erica Hennie, co-organisatrice de la marche, estime que la situation est encore plus alarmante à l'échelle provinciale.

Il y a tellement de surdoses qui ne sont pas signalées, indique-t-elle. Il y a beaucoup de statistiques qui ne sont pas exactes. Nous devons nous assurer que les gens en sont conscients.

L’attente de mesures de la part de la province

Betty Prosper et Erica Hennie demandent au gouvernement provincial de travailler directement avec les communautés autochtones, notamment pour permettre un élargissement de l’accès au centre de désintoxication.

Actuellement, il y a de longues listes d’attente, affirme Erica Hennie. Lorsqu’ils décident de se faire soigner et qu’ils doivent attendre deux semaines, ils en ont assez. Ils ne veulent pas attendre, alors ils replongent dans la drogue.

Des manifestants de la Première Nation Muskoday sur les marches du Palais Législatif de la Saskatchewan.

Les membres de la Première Nation Muskoday se sont réunis au NPD provincial pour demander plus de mesures de la part de la province.

Photo : Radio-Canada / Adam Bent/CBC

La députée néo-démocrate pour la circonscription de Saskatoon-Centre, Betty Nippi-Albright, a participé à cette marche. Elle demande notamment au gouvernement provincial une guérison axée sur la réalité des communautés autochtones.

Il faut ajouter des composantes culturelles significatives à la guérison, car en tant qu’individus, nous avons tous besoin de nous connecter à l’esprit, explique Betty Nippi-Albright. Les communautés autochtones qui disposent de centres de traitement doivent également être financées par le gouvernement provincial.

En attendant un soutien de la province, Betty Prosper et Erica Hennie souhaitent faire passer un message à ceux qui souffrent de dépendance : Restez sobre, même si c’est un jour à la fois et tendez la main pour obtenir de l’aide!

Avec les informations de Jeffery Tram

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