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Des archéologues à pied d’œuvre sur le bord de la rivière du Loup

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Trois archéologues sont à pied d'œuvre depuis mardi à Rivière-du-Loup sur le site de l'ancien Marché Richelieu, un terrain voisin de l'hôtel de ville et de la rivière. Ils y font un inventaire archéologique qui pourrait notamment exhumer des évidences du passage d'autochtones remontant aussi loin qu'à 10 000 ans.

La Loi sur le patrimoine culturel oblige l'administration municipale à s'assurer que le terrain est exempt de biens archéologiques importants avant la construction de son nouveau bâtiment administratif.

C'est simplement un inventaire pour l'instant. Donc on n’est pas dans un cadre de fouilles archéologiques complètes. On a cinq tranchées à évaluer comme ça pour essayer surtout d'intercepter les vestiges des bâtiments qui étaient présents, détaille Antoine Guérette, archéologue et chargé de projet chez Gaïa, coopérative en archéologie.

Il indique que découvrir un site autochtone est une chose rare et très intéressante. On observe les couches stratigraphiques, on essaie [aussi] de retrouver la surface du sol naturel d'origine dans lequel on s'attendrait à retrouver des vestiges autochtones.

UNe tranchée dans laquelle trois archéologues s'affairent à creuser.

Le sol de cinq tranchées sera minutieusement examiné pour y trouver des témoins du passé.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Le site représente un potentiel archéologique évalué comme moyen, notamment en raison de la proximité de la rivière du Loup.

Des artefacts de la première occupation domestique du site à partir des années 1850 sont aussi sur le radar des archéologues.

On y surveille notamment la présence de latrines, qui se révèlent souvent être une mine d’informations pour les archéologues, car elles en révèlent beaucoup sur l’hygiène alimentaire, mais aussi la culture matérielle.

Une archéologue s'affaire dans un trou au moyen d'une truelle.

Les archéologues essaient de retrouver la surface du sol naturel d'origine, avant les constructions et perturbations urbaines.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

Julie Martin, gestionnaire des programmes culturels et patrimoniaux à la Ville de Rivière-du-Loup, indique que même s'il est toujours possible de faire des découvertes extraordinaires, la probabilité est mince.

Quand on fait un avis archéologique, on sait à peu près ce qu'on va trouver là. Déjà, on savait qu'il y avait une maison domestique, qu’il y avait eu des écuries, des latrines, un poste de pompier. On connaît à peu près l'emplacement exact de ce qui s'est passé avant, explique-t-elle.

À chaque fois qu'on fait des travaux dans une zone qui a été très achalandée dans les siècles précédents, il y a un potentiel. En ville, c'est sûr que c'est pratiquement automatique dès qu'on dépasse trois à quatre pieds d'excavation, affirme Mme Martin. C'est sûr qu'on pourrait toujours trouver des choses particulières, et c'est ça qu'on veut, mais ça ne veut pas dire qu'on va trouver!

S’il n’y a pas de découvertes majeures qui imposeraient de prolonger les travaux, les fouilles devraient se terminer vendredi.

Julie Martin avec une veste de sécurité et un casque de construction devant une tranchée dans laquelle des archéologues creusent et s'affairent.

Julie Martin, gestionnaire des programmes culturels et patrimoniaux à la Ville de Rivière-du-Loup, indique que pour le moment, rien d'inattendu n'a été trouvé.

Photo : Radio-Canada / Veronique Duval

D'anciennes fouilles ont porté fruits

À l’automne 2024, lors d’un inventaire archéologique préalable à la réfection du stationnement sur le site du carré Dubé, les archéologues avaient exhumé des vestiges de La Rotonde, un immense bâtiment circulaire qui était l'atelier de réparation et de triage des locomotives.

une personne accroupie dans un trou.

Les vestiges de La Rotonde exhumés à l'automne 2024 à Rivière-du-Loup. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Fabienne Tercaefs

Le projet d'agrandissement de la bibliothèque Françoise-Bédard a aussi été le théâtre d’un inventaire archéologique qui avait permis d’exhumer différents objets du quotidien de la fin de 19e siècle.

Il en coûtera 20 000 dollars à la Ville pour la réalisation de l'inventaire archéologique et 2000 dollars pour la location et l'opération de la machinerie.

Selon les derniers chiffres obtenus de la Ville, le nouveau bâtiment administratif qui sera construit sur le site est évalué à près de 8,2 millions de dollars, en plus des quelque 800 000 dollars pour l’achat du Marché Richelieu et la préparation des plans et devis.

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