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Le Mouvement Kodiak d’Amos envoie dix athlètes aux Jeux de la Francophonie canadienne du 15 au 19 juillet à Laval. Ils forment les équipes masculine et féminine qui représenteront le Québec en basketball 3 contre 3.
C’est en répondant à un appel de candidatures de Basketball Québec que le programme du Kodiak d’Amos a été choisi pour représenter la province aux 9es Jeux de la Francophonie canadienne.
Ceux-ci ont lieu tous les trois ans, mais il s’agit des premiers depuis 2017 en raison de la pandémie.

Les entraîneurs Caroline Thivierge et Émile Asselin.
Photo : Radio-Canada / Martin Guindon
C’est un événement qui regroupe des jeunes de 12 à 17 ans de partout au Canada. C’est un peu le principe de gros Jeux du Québec, avec des cérémonies d’ouverture et de fermeture. Il y a des compétitions sportives, artistiques et culturelles pendant sept jours, résume Caroline Thivierge, qui dirige avec Caroline Gagnon l'équipe masculine du Kodiak qui participera à cette compétition.
Une occasion de s’améliorer
Présenté pour la première fois aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, le basketball 3 contre 3 est une discipline en pleine émergence. Le Kodiak a organisé un premier tournoi interne l’an dernier. Cette discipline offre l’occasion aux joueurs d’améliorer certains aspects de leur jeu.
C'est beaucoup plus rapide et ça mise beaucoup sur les habiletés individuelles. Il y a beaucoup plus d'espace pour manœuvrer, alors c'est intéressant pour le développement des athlètes de participer à ce genre de compétition. C’est en émergence. Nous aussi on découvre ce beau sport au fur et à mesure qu’on l’enseigne, souligne Caroline Thivierge.
Mélia Thériault, une joueuse de 16 ans, y voit d’ailleurs une chance d’améliorer son jeu offensif.

Mélia Thériault et Mahée Fortin jouent ensemble durant la saison avec l'équipe juvénile du Kodiak en ligue provinciale.
Photo : Radio-Canada / Martin Guindon
C'est du basket et c’est surtout concentré sur l'attaque. C'est la chose qu'il faut le plus que je perfectionne. Disons que ça va m'aider pour ça cet été, confie-t-elle.
C’est différent du 5 contre 5. On est moins nombreux et j’aime vraiment ça. Ça nous permet d’améliorer certaines choses qu’on ne peut pas faire à 5 contre 5, renchérit sa coéquipière de 15 ans, Mahée Fortin.
Tactiques et stratégies à approfondir
Mercredi matin, tous les membres du programme Sport-Études en basketball s’entraînaient au 3 contre 3, dans le gymnase du pavillon La Forêt de l’école secondaire d’Amos. En plus de ces exercices en grand groupe, les deux équipes de 3 contre 3 ont des séances d'entraînement spécifiques en soirée.

L'entraîneuse Caroline Thivierge, l'entraîneur-cadre du Sport-Études Christian Deshaies et la coordonnatrice du Mouvement Kodiak Caroline Roy posent en compagnie des joueurs Antoine Côté, Jérôme Rousseau, Charles Brochu et William Aubin et Benjamin Nadon.
Photo : Radio-Canada / Gracieuseté
C’est l’occasion d’approfondir les tactiques et les stratégies propres à cette discipline.
Il y a moins de transitions qu’à 5 contre 5. Le temps pour lancer est de 15 secondes. Ça ne demande pas le même niveau de cardio. Et au niveau tactique, on utilise beaucoup plus les écrans et il y a beaucoup de stratégies à deux ou à trois joueurs, explique Émile Asselin, l’entraîneur de l’équipe féminine.

Christian Deshaies, entraîneur-cadre du Sport-Études, Caroline Roy, coordonnatrice du Mouvement Kodiak et l'entraîneur Émile Asselin entourent les joueuses Marguerite Albert, Mahée Fortin, Alysse Auger, Mélia Thériault et Élodie Gobeil.
Photo : Gracieuseté
N’ayant aucune idée du calibre des adversaires, l’entraîneur amossois n'a qu'une demande pour ses joueuses à ces Jeux de la Francophonie canadienne.
Basketball Québec veut d’abord qu’on s’amuse. C’est sûr qu’en ne connaissant pas trop la compétition, c’est difficile de fixer des objectifs. On va faire du mieux qu'on peut, viser le dépassement de soi, puis y aller pour fièrement représenter le Kodiak, mais aussi le Québec, lance-t-il.
Vivre l’expérience
C’est l’objectif que s’est aussi fixé Benjamin Nadon, 15 ans. Il savoure pleinement sa sélection qu'il voit comme un privilège.
On va s’entraîner à perfectionner nos jeux et à développer un esprit d’équipe. On a juste une pratique à date, mais le feeling est bon. Tout le monde se connaît un peu et d’après moi, on va bien performer. Je trouve ça assez formidable de pouvoir participer parce que c'est tous les 3 ans. Je ne m'attends à rien, je veux juste vivre l'expérience et profiter du moment, affirme-t-il.

Mahée Fortin défend son panier contre une adversaire qui s'apprête à lancer.
Photo : Radio-Canada / Martin Guindon
Un sentiment partagé par Mahée Fortin.
On ne savait pas vraiment que ça existait, mais on avait déjà fait les Jeux du Québec. C'est un peu la même chose, mais pour tout le Canada. On ne sait pas comment ce sera de jouer contre les autres provinces, mais le reste des Jeux de la Francophonie, je m’attends à ce que ce soit vraiment le fun et qu’on apprenne plein de choses.