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Des activistes et des Premières Nations toujours opposées au tombeau nucléaire

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L’opposition au tombeau nucléaire de la région d’Ignace dans le Nord de l’Ontario reste palpable alors que des centaines de personnes se sont rassemblées au parc Waverley à Thunder Bay pour manifester contre ce projet de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN).

Le 4 juillet, Environ 400 personnes se sont rassemblées au parc Waverley à Thunder Bay pour entendre des discours puissants prononcés par des dirigeants des Premières Nations s’opposant au transport et à l’enfouissement des déchets nucléaires dans le Nord de l’Ontario, indique dans un communiqué un regroupement d’organismes qui s’opposent au site d’enfouissement nucléaire.

Parmi les intervenants figuraient Michele Solomon, chef de la Première Nation de Fort William, Alvin Fiddler, grand chef de la Nation Nishnawbe Aski (NAN) ou encore, Gary Kwisses, chef de la Première Nation de Neskantaga.

Les dirigeants des Premières Nations pensent que les déchets nucléaires ne doivent pas être transportés dans le Nord de l’Ontario.

Ils évoquent le risque de contamination qui menacerait les terres, les eaux et le mode de vie traditionnel.

Appui aux Autochtones

C’est un avis que partage Charles Faust, membre fondateur de l’alliance We the Nuclear Free North, un organisme qui milite contre le projet.

L’opposition est unie, le projet de la SGDN doit être arrêté, indique-t-il.

Il ajoute que lui et son organisme appuient les Autochtones et vont continuer à les appuyer.

On ramasse des pétitions fédérales et provinciales contre le projet.

Charles Faust, membre fondateur de l’alliance We the Nuclear Free North, assis en chandail jaune.

Charles Faust, membre fondateur de l’alliance We the Nuclear Free North, est contre le projet de tombeau nucléaire.

Photo : Photo fournie par Charles Faust

La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a choisi en novembre 2024 la Nation ojibwée de Wabigoon Lake et le canton d’Ignace comme communautés hôtes du futur site du tombeau nucléaire canadien.

Les communautés de la région d’Ignace s’étaient montrées majoritairement en faveur d’accueillir le site, après plus d’une décennie de discussions.

M. Faust pense que l’opposition au projet peut changer les choses.

Selon lui, le choix du site a suivi un processus fabriqué par la Société de gestions des déchets nucléaires.

Il affirme que l’opposition au projet ne s’arrêtera pas même si le choix du site d’enfouissement des déchets nucléaires a été fait.

Nous autres, c’est sûr qu’on a changé nos plans. Avant c’était de décourager de la décision de choisir un site. À l’heure actuelle, c’est plutôt de dire ‘’ce n’est pas conclu’’, déclare-t-il.

Vue aérienne de la Ville.

Ignace est une ville du Nord-Ouest de l'Ontario qui compte un peu plus de 1000 habitants.

Photo : Société de gestion des déchets nucléaires du Canada

La SGDN se veut rassurante

Selon Vince Ponka, responsable de la communication autochtone et régionale à la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN), le projet de tombeau nucléaire a toujours été façonné par de nombreux points de vue.

Il dit se réjouir de l’occasion qui est donnée à la SGDN de discuter avec les gens.

Vince Ponka, responsable de la communication autochtone et régionale à la SGDN, debout devant la caméra.

Vince Ponka est le responsable de la communication autochtone et régionale à la SGDN.

Photo : Photo fournie par Vince Ponka

« Je pense que la manifestation de l’autre jour a suscité beaucoup de craintes. Je dispose d’informations qui pourraient contribuer à apaiser ces craintes. Nous avons des réponses à toutes les questions qu’ils [les manifestants] se posent », explique-t-il.

Nous devrons répondre aux questions de sécurité posées par les organismes de réglementation canadiens et leur prouver que nous pouvons réaliser ce projet en toute sécurité et sans avoir d’impact négatif sur l’environnement, y compris sur les personnes et l’eau.

Nous avons accepté de participer au processus souverain d’évaluation et d’approbation réglementaire de la nation ojibwée du lac Wabigoon. Cela nous permettra de nous assurer que le projet protège l’environnement et qu’il reste fidèle aux valeurs des Anishinaabe, souligne Vince Ponka.

Le rassemblement du 4 juillet était organisé par la Première Nation de Grassy Narrows.

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