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Durant le Paléolithique, les chasseurs-cueilleurs se lançaient à la conquête du bassin méditerranéen. À la fin du dernier âge glaciaire, la Sicile aurait été l’une de ces nouvelles terres, une récente étude démontrant la présence de traces humaines dans le nord de l’île il y a près de 16 000 ans.
D'abord sur les côtes africaines, puis sur les rivages de Malte : de récentes découvertes révélées début 2025 démontrent que les populations européennes de la Préhistoire étaient de véritables aventuriers. Dans une grotte de Sicile, des archéologues pensent avoir retrouvé les premières traces humaines sur l'île. Elles seraient vieilles de plus de 16 000 ans, réunissant diverses traces propres aux habitudes de consommation des chasseurs-cueilleurs à la fin du Paléolithique.
Dans une récente étude, publiée dans Archaeological and Anthropological Sciences (AAS), une équipe de chercheurs expose les résultats des campagnes de fouilles menées dans cette grotte en 2021.
La célèbre grotte de San Teodoro révèle ses secrets
Non loin de la municipalité d'Acquedolci, au nord de la Sicile, se situe la grotte de San Teodoro. Les premières traces de la formation naturelle sont découvertes dès 1859, bien que les explorations du site ne débutent réellement qu'en 1925.
Les diverses missions effectuées dans la grotte à partir des années 1930 permettent d'établir la période d'occupation du site par les humains, dès la Préhistoire, notamment grâce à la découverte entre 1937 et 1942 de sept individus enterrés sur place il y a environ 11 000 ans. En 1947, l'anthropologue et archéologue Paolo Graziosi évoquait la possibilité que les peuplades préhistoriques en avaient fait un refuge, déjà plusieurs millénaires avant.
Des outils lithiques, taillés dans la pierre, ainsi que des restes d'animaux permettent aujourd'hui d'affirmer que les chasseurs-cueilleurs circulaient sur le site et l'utilisaient probablement comme campement, autour du XXIVe siècle avant J.-C. Plus tard, il serait devenu un lieu d'inhumations, comme permettent de le constater les restes exhumés après 1937.
Ce sont des données archéobotaniques qui viennent appuyer la théorie développée dans AAS le 24 avril dernier. Les scientifiques dataient des résidus de charboncharbon prélevés dans la grotte, exploitant des données spectrométriques. Les anthropologues italiens concluent en précisant que la région environnante à la grotte offrait un avant-poste idéal, tandis que le continent sortait de l'âge glaciaire. Les micro-sociétés auraient pu ensuite se déplacer pour finalement coloniser la plus grande île de Méditerranée.