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Une équipe de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue fait partie des 10 finalistes du Défi AquaHacking Québec 2025. Le groupe souhaite capter différents polluants qui se déversent dans le lac Osisko à l’aide de cheveux et de copeaux de bois.
Le défi AquaHacking cette année avait pour objectif de dépolluer le lac Osisko à Rouyn-Noranda. Plus de 40 équipes y ont participé.
Les citoyens de Rouyn-Noranda qui prendront une marche sur la promenade Agnès-Dumulon au cours de la prochaine semaine pourront apercevoir un objet flottant aux abords du lac Osisko.
Celui-ci a été installé par l’équipe de l’UQAT dimanche à un endroit où se déversent les eaux pluviales. Cet objet est constitué d’un filet dans lequel on retrouve une grande quantité de cheveux en boudins ainsi que du bois.
Tout ce qui tombe sur les routes, quand il pleut, ça s’écoule et embarque des déchets, de graisses, des sels, des hydrocarbures, des mégots de cigarettes ou des emballages plastiques et tout ça se retrouve dans le lac Osisko, explique Hector Valet, graphiste du projet.
Les autres membres du groupe sont Arnaud Grimault, Ikram Elkhoumsi et Xavier Thevenot.

Xavier Thevenot, Hector Valet et Ikram Elkhoumsi ont installé le filet contenant les cheveux dimanche matin.
Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile
On a vu dans dans la littérature scientifique que les cheveux captent 8 fois leur poids en hydrocarbure, donc on s’est dit qu’on allait faire affaire avec différents coiffeurs de la ville pour qu’ils nous donnent leurs cheveux que personne n’utilisent et qui sont jetés à la poubelle alors que nous ce sera notre matière première, mentionne Hector Valet pour expliquer leur démarche.
L’installation de leur concept ce dimanche est une première étape. L’objectif est de le tester pour vérifier s’il serait intéressant de le développer à plus grande échelle. Ce concept est déjà utilisé ailleurs dans le monde, notamment au vieux port de Marseille en France.
On va le laisser 1 semaine et à la fin on testera quelle quantité d’hydrocarbures les cheveux ont captée, mentionne Hector Valet.
Les eaux pluviales représentent 38% des apports en eau du lac Osisko puisqu’il s’agit d’un lac de tête qui n’est pas alimenté par un ruisseau ou une rivière, une situation géographique qui rend encore plus intéressante de décontaminer le lac.
Ça veut dire que 38% de l’eau qui entre dans le lac est contaminée par l’homme ou les déchets reliés à l'humain. Ça accélère la dégradation du lac en fait, ajoute Hector Valet.
Les gagnants du concours seront dévoilés le 13 juin au Petit théâtre du Vieux Noranda. Plus de 20 000$ en prix seront octroyés.