Le basketteur rouynorandien Eli Jolin réalise un rêve de jeunesse en signant un contrat avec l’Université Santa Clara en Californie en NCAA division 1. Il est le premier athlète masculin en basketball de la région à atteindre un tel niveau dans ce sport.

Eli Jolin a commencé sa carrière de basketball à Rouyn-Noranda, initié alors au sport par son père Steve Jolin et sa mère, Annie Lemay. Il a gravi par la suite les échelons.

Il a d’abord évolué pour le collège Ahuntsic au Québec, un des seuls cégeps de la province à avoir cru en lui à ce moment, selon Éli Jolin. Il a ensuite été recruté par l’Académie Fort Érié en Ontario, un des meilleurs programmes préuniversitaires au Canada. Il évoluera d’ailleurs à nouveau à Fort Érié l’an prochain avant de se diriger par la suite vers la Californie.

Je visais ce but depuis longtemps. Je me suis toujours fixé beaucoup de petits buts, donc c’est quand même un grand but parmi ces petits buts, mais on essaie de garder les pieds sur terre et de continuer de travailler toujours plus fort pour atteindre les autres buts, affirme Eli Jolin en entrevue.

Eli Jolin a d’abord évolué pour le collège Ahuntsic au Québec.

Photo : Zerogravitybb

Le Rouynorandien, qui mesure 6 pieds 6 pouces a bénéficié d’une croissance relativement tardive, ce qui a fait en sorte que les équipes universitaires ont commencé à s’intéresser davantage à lui dans la dernière année.

En secondaire 3, tout le monde commençait à grandir, mais pas moi. Tranquillement vers le secondaire 5, j’étais 5 pieds 10 et là je me disais qu'il va falloir que je grandisse un jour si je veux jouer au basketball moi. Je disais à mes parents : "Comment ça je grandis pas? Est-ce qu’il faut que je prenne des hormones de croissance", dit à la blague celui qui mentionne encore grandir.

Eli Jolin croit que son travail acharné des dernières années porte fruit, ce qui explique son impressionnante progression des deux dernières années.

Travailler plus fort que tout le monde, il faut que ce soit une obsession si tu veux vraiment y arriver. Il y en a beaucoup qui veulent, mais il n’y en a pas beaucoup qui vont faire les sacrifices pour pouvoir y arriver. Il faut aussi avoir des bonnes personnes autour de toi, moi la chance d’avoir ma famille qui me supporte partout, mentionne-t-il.