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La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) en Abitibi-Témiscamingue annonce avoir négocié une entente spécifique à la région avec le gouvernement du Québec. Le syndicat estime que cette entente permettra de mieux faire face à la pénurie de main-d’œuvre dans le domaine de la santé.
Lors du renouvellement de la dernière convention collective, Québec et la FIQ s’étaient entendus sur un montant de 15 M$ devant être alloué à l'Abitibi-Témiscamingue entre 2023 et 2028. Les modalités devaient toutefois être négociées et après six mois de négociations, les deux parties ont finalement signé une entente.
On avait fixé deux objectifs : augmenter la disponibilité de main-d’œuvre chez nos infirmières en région et trouver une façon d’en attirer des nouvelles parce qu’on sait que c’est une problématique en ce moment. Avec les mesures négociées, on pense qu’on a fait un pas dans la bonne direction, estime Jean-Sébastien Blais, président de la FIQ en Abitibi-Témiscamingue.

La FIQ et Québec s'entendent sur un montant de 15 M$ pour aider à augmenter la main-d'œuvre en santé pour l'Abitibi-Témiscamingue. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile
Le représentant syndical estime que les incitatifs aux heures supplémentaires seront fort utiles pour tenter d’éviter des ruptures de services pendant la période estivale.
La mesure avait été utilisée par le passé et ça équivaut pour la période estivale à 3000 quarts de travail de plus qui sont faits. C’est comme si on venait de recruter 25 infirmières à temps complet pour la période estivale, donc c’est une aide qui va être substantielle, explique-t-il.
L’entente prévoit aussi des forfaits d’installation pour qu’une infirmière de l’extérieur, qui s’engage à venir travailler à temps complet et vivre dans la région pour trois ans, reçoive 30 000 $.
L’entente, d’une valeur de 15 M$ sur 5 ans, comprend notamment :
• Des incitatifs aux heures supplémentaires;
• Des primes pour les retraitées réembauchées;
• Des forfaits d'installation;
• Des bourses d'études pour les infirmières praticiennes spécialisées;
• La création d'une mobilité intrarégionale.
Jean-Sébastien Blais estime que la création d’une mobilité intrarégionale pourrait aussi aider grandement, c’est-à-dire de permettre aux employés qui le souhaitent de travailler dans différentes MRC de la région.
Dans les derniers mois, on a recruté énormément à l’international, mais pratiquement toutes ces nouvelles embauches veulent s’installer à Rouyn-Noranda et quelques-unes à Val-d’Or [...] Les gens pourront maintenant s’installer dans la ville qu’elles veulent, mais pouvoir aller donner et offrir de la disponibilité dans d’autres MRC. Jusqu’à maintenant, c’est très bien accueilli par les membres, précise le président du syndicat.
Comme il reste seulement trois ans à la convention collective, Jean-Sébastien Blais estime que le montant de 15 M$ pourra être dépensé en trois ans.
Bien qu’heureux de cette entente, il réitère son souhait d'une reconnaissance particulière pour la région à long terme.
On veut que la région soit vraiment reconnue comme une région éloignée et ne pas toujours avoir des incitatifs temporaires de convention en convention, mentionne-t-il.