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Québec compte installer de nouveaux détecteurs de drones, d'ondes cellulaires et des détecteurs mobiles à rayons X dans ses prisons pour lutter contre la contrebande.
Ça va être pas mal plus tough pour les détenus d'entrer du stock à l'intérieur, s'est enthousiasmé mardi le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel.
Il était au centre de détention de Québec pour procéder à la deuxième d'une série d'annonces visant à resserrer la sécurité dans les prisons québécoises et à faciliter le travail des agents correctionnels. Le ministre avait annoncé la semaine dernière l'installation de systèmes de détection corporels ainsi que des dispositifs aux fenêtres des prisons pour enrayer le transport de marchandises par drones.
Les détecteurs mobiles à rayons X doivent permettre aux agents correctionnels de repérer des objets illicites qui pourraient être dissimulés dans les murs, par exemple. Québec vise à implanter au cours des prochains mois des brouilleurs d'ondes cellulaires dans certains établissements de détention. Une annonce devrait être faite en ce sens prochainement.

Le ministre François Bonnardel était au Centre de détention de Québec mardi.
Photo : Radio-Canada
Livraisons par drones
Les nouveaux détecteurs de drones sont plus performants, plus modernes, selon Isabelle Mailloux, directrice générale du réseau correctionnel de l’Est-du-Québec. L'appareil nous permet de détecter un drone qui est en approche, de le suivre en temps réel et même de localiser le pilote qui pilote le drone sur le périmètre de l'établissement, dit-elle.
Plusieurs prisons, comme celle de Québec, étaient déjà dotées de détecteurs, mais ceux-ci donnaient des faux positifs : ils pouvaient confondre un drone avec un oiseau, par exemple. « La technologie évolue très rapidement », illustre François Bonnardel.
Les appareils sont déjà présents dans deux centres de détention. D'ici le mois de mars, six autres en seront aussi équipés.
Le ministre rappelle que 70 % des livraisons par drones sont contrecarrées par les agents correctionnels, il aimerait toutefois que ce pourcentage augmente.
Les détecteurs de drones vont faire le travail, je dis pas qu'on va tous les saisir, mais on va être sur la coche.
À terme, l'ensemble des établissements de détention du Québec seront dotés de systèmes de détection de drones, selon Isabelle Mailloux. Des ajouts rendus possibles par l'investissement de 35,8 millions de dollars sur 5 ans annoncé par le gouvernement Legault en octobre 2023.