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Si la suspension de la réforme des retraites cristallise le débat, le Premier ministre a évoqué d’autres sujets, jusqu’ici paralysés par la crise politique.
Par Marie Haynes avec AFP
THOMAS SAMSON / AFP
Sébastien Lecornu prononce son discours de politique générale, mardi 14 octobre 2025. (Photo by Thomas SAMSON / AFP)
POLITIQUE - Les retraites, mais pas que. Dans son discours de politique générale prononcé ce mardi 14 octobre devant les députés, Sébastien Lecornu a prononcé le mot - magique pour certains députés - de la suspension de la réforme des retraites. De quoi éclipser d’autres propositions mises sur la table pour les mois à venir. Le HuffPost fait le point.
L’urgence de la Nouvelle-Calédonie
Comme il l’avait déjà annoncé dans ses toutes premières prises de parole, le Premier ministre va demander au Parlement de se positionner « avant la fin de l’année » pour transcrire l’accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie dans la Constitution.
« L’accord de Bougival permet un chemin de réconciliation. Il doit être transcrit dans la Constitution », a-t-il relevé. Ce projet de loi constitutionnelle a été présenté mardi matin en Conseil des ministres. L’accord de Bougival, signé le 12 juillet, prévoit entre autres la création d’un « État de la Nouvelle-Calédonie » inscrit dans la Constitution.
La fiscalité sur les grandes fortunes
Autre dossier à venir : la taxation des plus riches. Entré dans le débat public via la taxe Zucman, soutenue par la gauche, le sujet sera mis sur la table. Sébastien Lecornu a reconnu « des anomalies » dans la fiscalité des très grandes fortunes, souhaitant « une contribution exceptionnelle » des Français les plus riches dans le prochain budget.
« Nous demanderons à créer une contribution exceptionnelle des grandes fortunes que nous proposons d’affecter au financement des investissements du futur qui touchent à notre souveraineté, pour les infrastructures, la transition écologique ou la défense », a-t-il indiqué. Le Premier ministre exclut cependant toute taxation des biens professionnels, comme le propose l’économiste Gabriel Zucman via son impôt éponyme.
Mission décentralisation
Sébastien Lecornu a promis un nouvel « acte de décentralisation » en annonçant que son gouvernement allait déposer en décembre un projet de loi « pour renforcer le pouvoir local ». « Il ne faut pas décentraliser des compétences, il faut décentraliser des responsabilités avec des moyens budgétaires et fiscaux et des libertés, y compris normatives », a-t-il affirmé.
Relativement concis pour ce grand oral par rapport à ses prédécesseurs, le Premier ministre a assuré qu’il reviendrait devant la représentation nationale pour faire des propositions de sécurité, d’immigration ou encore de transition écologique. Si son gouvernement survit jusque-là.