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La ministre dit qu'elle va collaborer avec les Premières Nations pour améliorer le nouveau régime forestier. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
La ministre des Ressources naturelles et des Forêts promet d’apporter des changements importants à son projet de loi qui vise à modifier le régime forestier québécois. Le gouvernement souhaite dénouer l’impasse avec les gardiens du territoire qui bloquent entre autres la route forestière 25 depuis la fin mai.
Des amendements importants seront apportés, notamment en collaboration avec les Premières Nations. C’est essentiel pour moi de travailler avec les acteurs du milieu et je vais continuer de le faire cet été. Je reviendrai avec un projet de loi bonifié, à la hauteur des défis auxquels fait face la forêt. Nous avons tous la responsabilité d’échanger dans le respect et les blocus doivent cesser, a déclaré la ministre.
Depuis l’annonce de l’arrêt de la majorité des installations d’Arbec au Québec pour une durée indéterminée, plusieurs intervenants dans l’industrie attribuent la faute au nouveau projet de loi piloté par la ministre Maïté Blanchette Vézina. Des syndicats, des entrepreneurs, des élus, des Premières Nations, nombreux sont ceux qui ont critiqué les dispositions qui établiront les nouvelles règles de l’exploitation de la forêt.
Le maire de La Tuque, Luc Martel, implorait jeudi le gouvernement d’agir urgemment pour mettre fin au blocage des routes forestières. Quand l’industrie forestière tousse, tout le monde est malade chez nous, a-t-il déclaré lors d’un point de presse devant l’hôtel de ville.