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Signe tangible de la montée en influence de gangs criminels émergents dans le Grand Montréal, de plus en plus d'adolescents de 14 à 17 ans sont impliqués dans des dossiers d'enquête du Service de police de Laval (SPL) sur des crimes par arme à feu.
Au cours du premier trimestre de 2025, soit du 1er janvier au 31 mars derniers, ces suspects d'âge mineur se sont retrouvés dans 41 % des dossiers d'enquête liés aux armes à feu sur le territoire de Laval, y compris des décharges, c'est-à-dire quand il y a coup de feu.
Il s'agit d'un bond très important par rapport à la proportion recensée en 2024. Des jeunes de cet âge n'apparaissaient alors que dans 20 % des dossiers d'enquête du SPL concernant les armes à feu.
Le SPL diffuse ces données au moment où il fait le bilan de son projet Paradoxe, à l'approche de la saison estivale.
Dans le cadre du projet coordonné Paradoxe, le Service de police de Laval a établi cinq axes d’intervention pour les événements avec des armes à feu, soit le renseignement, la prévention, le partenariat, l’opérationnel et la communication.
Le SPL affirme que cette stratégie « à 360 degrés » a un grand impact sur le terrain.
Source : Ville de Laval
La grande majorité des fusillades qui surviennent à Laval sont reliées à des conflits qui dégénèrent entre gangs criminels, indique le SPL.
Au cours des dernières années, notre service de police a fait de la lutte contre la violence urbaine liée aux armes à feu une priorité, en réponse à une recrudescence marquée des événements à Laval. Ce phénomène évolue et reste imprévisible, c’est un fait, reconnaît Karine Ménard, directrice adjointe responsable de la Direction des enquêtes criminelles au SPL.
En 2024, le SPL a signalé la saisie d'une quarantaine d’armes à feu ainsi que l'arrestation de 20 personnes, dans le cadre de ses interventions pour freiner la violence armée sur l'île Jésus.
Néanmoins, nous avons la ferme conviction que notre approche axée sur la cueillette d'informations, la vigie, la présence accrue sur le terrain et la prévention constitue la stratégie à adopter.
Laval réclame plus d'argent depuis 2022
Aux prises avec une vague de violence armée vers la fin de la pandémie de COVID-19, le maire de Laval, Stéphane Boyer, avait réclamé en novembre 2022 les mêmes 250 millions accordés à Montréal afin d'investir dans le développement de programmes sociaux pour les jeunes de sa ville, et de leur donner d’autres possibilités que d’aller voir le crime organisé.
À l'époque, Stéphane Boyer affirmait qu'au prorata, sa ville avait le même niveau de criminalité lié aux armes à feu que sa voisine, la métropole québécoise. Le recrutement des jeunes par des groupes criminels était déjà une préoccupation.
Après de nombreux mois d'attente, le maire de Laval a perdu patience.
Le 25 septembre 2023, le maire Boyer a torpillé une conférence de presse en présence du ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, venu annoncer en grande pompe une enveloppe de 20 millions sur cinq ans pour aider Laval à combattre la violence armée.
Très loin des 250 millions réclamés, Stéphane Boyer ne s'était pas gêné pour juger la somme dérisoire, en s'adressant au ministre Bonnardel, lui qui venait à peine de qualifier son aide d'exceptionnelle.
Le maire Boyer en avait rajouté en déclarant que l'aide financière de Québec arrivait trop peu, trop tard et que la vie d'un Lavallois ne vaut pas moins que celle d'un Montréalais, en référence aux millions supplémentaires accordés à Montréal et au SPVM.