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Les services policiers du Grand Sudbury et la police provinciale de l’Ontario ont saisi 12 kg de cocaïne, ainsi que 7,3 kg de fentanyl et quatre armes à feu ont été confisquées. Il s'agit d'environ 73000 de doses de fentanyl potentiellement létales, selon les services policiers.
Selon un communiqué de la PPO, 25 personnes font maintenant l’objet d’un total de 197 accusations sous la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
22 individus ont été mis en état d’arrestation ; des mandats d’arrêt ont été émis pour trois autres personnes impliquées.
Deux groupes criminels établis dans la région de Toronto ont été identifiés lors de l’enquête, selon la PPO. Les deux organisations sont soupçonnées de faire le trafic de substances illégales dans le nord-est de l’Ontario.
La valeur des drogues confisquées est estimée à 1,9 million de dollars, dans le cadre de l'enquête nommée SATURATE.
Selon Sara Cunningham, la cheffe des services de police du Grand Sudbury, l’initiative a été menée pour réduire l’arrivée de substances dangereuses dans le nord de la province.

Sara Cunningham, la cheffe des services policiers du Grand Sudbury, indique son engagement dans la réduction du trafic des drogues illégales dans la région.
Photo : Radio-Canada / Nicolas Mongeon
C’est une initiative de renforcement qui peut être fait, et qui peut sauver des vies, indique-t-elle.
Lors de son discours devant la presse, mardi matin, elle a souligné que les services policiers maintiennent leur engagement à améliorer la sécurité dans les rues sudburoises.

Quatre armes à feu ont été confisquées. L’administrateur de la PPO, Andy Bradford, estime que les armes représentent une augmentation des risques de fusillades.
Photo : Radio-Canada
D’après Andy Bradford, l’administrateur du bureau de crime organisé de la PPO, saisir quatre armes à feu, confirme que la présence de groupes criminels encourage le potentiel de fusillades.
Nous voulons donner un message précis, les services policiers ne vont pas tolérer les gangs de rues, ainsi que la violence dans nos communautés, souligne-t-il.
Quel impact pour Sudbury?
Selon la cheffe Cunningham, les salles d’urgence dans les circonscriptions de Sudbury et de Manitoulin sont épuisées par les effets de la crise des opioïdes.
Elle indique que le fentanyl produit des effets nuisibles dans la région. Malgré les succès du projet SATURATE, elle souligne la persistance des groupes de crime organisé.
Quand un élément est aboli, un autre élément va le remplacer, nous continuons localement avec nos partenaires au sein de la PPO, et nous garderons les individus redevables, a affirmé la cheffe.

Depuis quelques années, le nombre de croix blanches représentant les décès liés aux opioïdes de Sudbury n'a cessé de croître (Photo d'archives).
Photo : Radio-Canada / Yasmine Mehdi
Trop de profits à faire
Selon Line Beauchesne, professeure dans le département de criminologie à l’Université d’Ottawa, le réseau de crime organisé reprendra son souffle, malgré le succès de l’initiative policière.

Line Beauchesne, professeure en criminologie à l’Université d’Ottawa.
Photo : Radio-Canada
Il y a tellement de profit à faire dans ce marché-là, que les vendeurs sont aisément remplacés, estime-t-elle.
Elle note que l’investigation policière pourrait réduire temporairement la violence dans la ville du nickel.
Pour diminuer ce type de drogue dans les rues canadiennes, Mme Beauchesne croit que les autorités doivent se pencher sur les laboratoires des produits de base, qui encouragent la circulation des drogues.

Les laboratoires illégaux comportent de l’équipement de traitement chimique spécialisé, souvent trouvé dans les installations de recherche universitaire, dit la GRC (Photo d'archives).
Photo : Gendarmerie royale du Canada
Selon elle, ces usines se retrouvent dans des pays en Asie, comme en Inde ou en Chine.