NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
L'Université du Québec à Rimouski (UQAR) octroie un contrat de près de 2,9 millions de dollars pour les travaux d'agrandissement de la station aquicole de l'Institut des sciences de la mer (ISMER).
Le contrat est accordé à l'entreprise L.F.G. Construction de Carleton-sur-Mer, plus basse soumissionnaire.
Les travaux doivent commencer en juillet pour se terminer à l'automne 2026.
Le vice-recteur aux ressources humaines et à l'administration, Benoît Desbiens, explique que l'agrandissement d'environ 800 mètres carrés sera construit du côté sud-est du bâtiment actuel, de sorte que les constructions seront disposées en forme de « U », décrit-il.
Ce projet d'agrandissement, évalué au total à 6,7 millions de dollars, doit notamment permettre l'ajout de laboratoires et l'installation de nouveaux équipements, dont des bassins humides. Ces derniers doivent notamment être utilisés pour simuler les conditions dans lesquelles vivront certaines espèces dans 10 à 30 ans.
La station aquicole de l'ISMER se situe à Pointe-au-Père. Il s'agit d'un laboratoire satellite de type station marine à partir duquel de l'eau de mer peut notamment être pompée pour ensuite être analysée et utilisée dans la réalisation de travaux de recherche en aquaculture, en biologie marine et en écotoxicologie.
Les locaux actuels de la station aquicole sont utilisés au maximum de leur capacité, ce qui limite le développement de certains projets de recherche puisque les chercheurs y sont trop à l'étroit.
On a des chercheurs très actifs, surtout à l'Institut des sciences de la mer. Il y a de nouveaux domaines de recherche, alors ça prenait des laboratoires additionnels.
Les gouvernements fédéral et provincial ont tour à tour offert une aide financière de près de trois millions de dollars pour la réalisation de ce projet d'agrandissement.
Des impacts de l'incendie
Un incendie a endommagé une partie des installations en décembre 2024. Des équipements et la structure du bâtiment ont été abîmés par le brasier et la fumée.
Des ombles de fontaine qui servaient à une étude ont aussi péri dans l'incendie.

Un incendie a endommagé un bâtiment de la station aquicole en décembre 2024. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Francois Gagnon
Benoît Desbiens indique que les coûts de reconstruction de la partie de l'édifice qui a été touchée sont estimés à un montant allant de trois à cinq millions de dollars.
Il ajoute que les travaux de reconstruction devraient être lancés en décembre.
On est en préparation d'un appel d'offres pour la reconstruction. C'est un petit peu plus long parce qu'il y a les assurances. Il faut s'entendre sur les travaux, la façon de reprendre ça, poursuit le vice-recteur.
Les chercheurs qui travaillaient dans cette portion du bâtiment ont pu poursuivre leurs travaux ailleurs, grâce à la collaboration d'autres centres de recherche.