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5 ans après la de réduction de la fréquence de collecte d’ordures à une fois par mois dans plusieurs de ses secteurs pour inciter les gens à composter, la coordonnatrice à la gestion des matières résiduelles pour la Ville de Rouyn-Noranda, Marie-Josée Bart, considère que cette initiative a «relativement bien» fonctionné.
Mme Bart note toutefois un manque de participation de la part des habitants de multilogements. On a fait des outils pour les propriétaires, à donner à leurs locataires, explique Mme Bart.
Le fonctionnement des collectes diverge d’une MRC à l’autre. Au Témiscamingue, les ordures sont collectées aux quatre semaines, d’octobre à mars, puis aux trois semaines durant le reste de l’année. En Abitibi-Ouest, les matières organiques ne sont pas récoltées et les ordures sont collectées aux deux semaines.
Rouyn-Noranda est la seule ville en Abitibi-Témiscamingue à récolter les déchets aux quatre semaines durant toute l’année dans 18 de ses 26 secteurs. En ville, les avis sont partagés quant à la fréquence de collecte : certains sont satisfaits, d'autres moins.
Dave Tessier, un citoyen de Rouyn-Noranda qui profitait de la rue passante, se complaît dans cette situation. Moi, ça me convient, parce qu’il y a le compost puis la récupération puis on ne vient pas à bout de les remplir. Une fois par mois, ça me convient, exprime-t-il.
Ça me convient très bien, je ne la remplis même pas parfois dépendant des saisons, explique Jean Goyard, rencontré sur la rue piétonnière avec sa compagne.

Gilles Gaumond trouve qu'un mois « c'est trop long » entre les collectes d'ordures.
Photo : Radio-Canada / Annabel Ouellet
D’un autre côté, Gilles Gaumond habite un secteur de Rouyn-Noranda où la Ville ne ramasse pas le compost et où la collecte se fait aux deux semaines, et ce rythme le satisfait : Aux mois, ça serait trop. L’été c’est l’enfer. Des fois, je sais pas, tu vas à la pêche, tu pogne du poisson. Hey ça va pas bien. Faque non, aux mois c’est trop. Un avis qu’il partage avec deux autres citoyens de Rouyn-Noranda qui ont répondu à nos questions.
Bien trier ses déchets
Le directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, Karel Ménard, avance que puisque les matières recyclables devraient se trouver dans le bac de recyclage et les matières organiques dans le bac de compost, il ne devrait pas rester de matière malodorante dans la poubelle.
Il faut bien gérer les bacs qu’on a à la maison. C’est là la clé du succès pour éviter les problèmes de nuisances, soutient-il.

Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
Selon M. Ménard, il y a peut-être un travail de sensibilisation et d’éducation à faire au sujet du tri des déchets et des raisons derrière l’espacement des collectes.
Marie-Josée Bart explique que la diminution de la fréquence des collectes sert en partie à inciter la population à trier davantage ses déchets, mais également à diminuer les coûts et les émissions de gaz à effet de serre associés aux collectes.
L'alignement qui a été pris c’est que, pour toute résidence qui allait avoir la déserte en composte, ces résidences-là allaient être collectées une fois par mois pour les déchets, puisque la majorité des matières odorantes allaient être quand même ramassées aux deux semaines, mais par le bac brun, explique-t-elle.
D’après Karel Ménard, les municipalités du Québec sont de plus à plus nombreuses à espacer de deux à quatre semaines leurs jours de collecte pour réduire la quantité de déchets produits pour les citoyens, mais le compostage est généralement collecté à chaque semaine.
Au niveau du bac des matières organiques, le bac brun, aux deux semaines, là effectivement selon moi ça pourrait causer des nuisances olfactives, des odeurs, surtout avec les hautes températures, avance-t-il.