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Claire Bolduc, prête à tirer sa révérence

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Élue préfète de la MRC de Témiscamingue en 2017, Claire Bolduc terminera son deuxième mandat avant de se retirer de la vie politique.

Après 30 ans d’implications au Témiscamingue, dans l’Ordre des agronomes et auprès de l’organisme Solidarité rurale du Québec qui mise sur le développement rural, Claire Bolduc explique que des ennuis de santé de son conjoint des 47 dernières années ont scellé sa réflexion.

Ça nous rappelle que le temps passe et vient un moment donné où tu veux profiter du temps qu’il reste, confie-t-elle.

Celle qui multiplie les démarches pour défendre le territoire se dit sereine. Elle affirme qu’elle n’est pas influencée par un climat de travail difficile comme c’est le cas dans certains milieux.

On a su créer une très très belle cohésion dans le fonctionnement. En tant que conseil, avec les comités, dans nos échanges avec l’équipe de la Municipalité régionale de comtéMRC. Les citoyens, il y en a qui venaient poser des questions, qui étaient très présents dans les réunions, mais les citoyens n’ont jamais manifesté d’agressivité, note-t-elle.

Claire Bolduc en entrevue à Radio-Canada, dans le studio de Rouyn-Noranda.

Claire Bolduc a expliqué au micro de David Chabot pourquoi elle ne sollicitera pas de troisième mandat comme préfète de la MRC de Témiscamingue.

PHOTO: Radio-Canada / Emily Blais

Questionnée sur les chances de voir son nom sur un bulletin de vote lors des prochaines élections provinciales, elle répond : à zéro!, ajoutant que le monde municipal est le milieu où on travaille pour le bien-être quotidien des gens et où on peut faire une différence pour les gens.

Claire Bolduc ajoute son nom à celui de la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, de la mairesse de Val-d’Or, Céline Brindamour et de la mairesse de Chibougamau, Manon Cyr, des femmes d’expérience qui ne se représenteront pas en politique.

« Pour ma part, j’aimerais bien enseigner. Transmettre les connaissances et transmettre la compréhension. Permettre que les gens développent leur capacité d’analyse sur la compréhension des enjeux. Pour moi, c’est essentiel. Mais au-delà de ça, l’espace public est prenant. C’est 24 heures sur 24, 7 jours par semaine. »

Les inondations, la pandémie de COVID-19, les feux de forêt, des crises financières dans l’industrie forestière sont des enjeux importants qui ont marqué le Témiscamingue et qui continuent de retenir l’attention.

La préfète de la Municipalité régionale de comtéMRC de Témiscamingue assure continuer à remplir ses fonctions jusqu’au 2 novembre et qu’elle sera ensuite disponible pour aider la relève.

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