NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Et si les premiers humains étaient arrivés en Amérique du Nord bien plus tôt qu’on ne le pensait ? Une nouvelle étude relance le débat, en confirmant l’ancienneté de mystérieuses empreintes humaines découvertes au Nouveau-Mexique. Leur datation bouscule les certitudes sur le peuplement de ce continent.
Et si l'occupation humaine de l'Amérique du Nord était bien plus ancienne que les manuels d'histoire ne l'affirment ? C'est ce que suggèrent des empreintes de pas découvertes en 2019 dans le Parc national de White Sands, au Nouveau-Mexique. La première publication de cette trouvaille, en 2021, avait fait grand bruit. La datation de graines fossilisées et de pollenspollens retrouvés dans les sédimentssédiments contenant les empreintes suggérait en effet une présence humaine sur ce territoire d'Amérique du Nord il y a 21 000 à 23 000 ans, soit bien avant l'époque supposée de la première arrivée humaine sur le continent. Jusque-là, le consensus scientifique situait cette première migration autour de 16 000 ans.
Une datation indépendante et suivant une méthode différente
L'enjeu est de taille. Car si ces empreintes sont aussi anciennes que le suggèrent les datations initiales, c'est tout le scénario du peuplement de l'Amérique qu'il faut revoir ! Ces quatre dernières années, de nombreuses critiques se sont cependant élevées contre cette étude, questionnant notamment la pertinence de la méthode de datation utilisée.
Pour mettre fin à ce débat, une étude indépendante a été menée dernièrement. L'objectif était de vérifier l'âge des empreintes en utilisant une méthode de datation différente. Les résultats ont été publiés dans la revue Science Advances. Cette fois, les scientifiques se sont appuyés sur une analyse au radiocarbone de l'ancien niveau de boue dans laquelle les empreintes ont été laissées. Verdict : les résultats de cette analyse confirment ceux de 2021. D'après cette nouvelle étude, les empreintes ont été laissées il y a 20 700 à 22 400 ans. De quoi consolider l'hypothèse d'une présence humaine bien antérieure à ce que l'on pensait.
Une colonisation potentiellement bien plus ancienne
Mais ces empreintes ne sont pas qu'une curiosité archéologique. Elles posent des questions fondamentales sur la manière dont les humains ont pu atteindre l'Amérique du Nord à cette époque. Car, entre 24 000 et 18 000 ans, le continent était en grande partie bloqué par les glaces, en plein dernier maximum glaciaire. Le passage par le fameux « corridorcorridor libre de glace » entre l'Alaska et le centre du continent, longtemps présenté comme la route principale de migration depuis l'Asie, était alors infranchissable.
Cela signifie qu'une colonisation plus ancienne, probablement par voie côtière le long du Pacifique, a dû avoir lieu avant que la glace ne rende cette route inaccessible. Les empreintes de White Sands seraient ainsi la trace silencieuse d'un peuplement encore mal connu, dont on peine à retrouver les artefacts.
Car c'est là que réside la principale réserve des sceptiques : l'absence de preuves matérielles concordantes. Alors qu'en Europe, en Asie et en Afrique, outils et vestiges permettent de reconstituer une chronologie des occupations humaines s'étalant sur des centaines de milliers d'années, les plus vieux outils incontestés découverts en Amérique du Nord sont ceux de la culture Clovis, et ne datent que de 14 000 ans. Quelques exceptions font cependant débat : le site de Gault (Texas), daté de 20 000 ans, ou les grottes de Bluefish (Yukon), où des ossements modifiés pourraient remonter à 24 000 ans.
En confirmant l'ancienneté des empreintes de White Sands, la nouvelle étude vient donner du poids à ces hypothèses jusqu'ici marginales. Elle suggère qu'au moins quelques groupes humains étaient installés dans le sud de l'Amérique du Nord bien avant la fin de la dernière glaciationglaciation. Un pas de plus vers la réécriture de l'histoire humaine sur ce continent.