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Ces forains qui travaillent sans relâche

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Lumières, musique, manèges, toutous et sucreries prouvent que les festivités sont bien installées au parc de l’Exposition de Trois-Rivières. Derrière toutes ces installations colorées et ces kiosques de jeux se cachent de nombreuses heures de travail.

Ils sont une quarantaine d’employés de l’entreprise Beauce Carnaval à travailler chaque été dans le sud de la province pour répandre autour d’eux une dose de bonheur.

Chacun a son histoire. Chacun a une raison d’arpenter le Québec pendant la saison estivale.

Ce que j’aime, c’est qu'on ne vit jamais la même chose. C’est toujours tellement différent en étant pareil, raconte tout sourire Jonathan Valence. Son métier de monteur et d’opérateur de manège, il l’exerce depuis maintenant 10 ans.

C’est un style de vie, ajoute-t-il. On est comme une famille. Passez 6 mois, presque 24 h sur 24, 7 jours sur 7 avec ces gens, ça permet de tisser des liens serrés.

Bien qu’il soit fascinant, ce mode de vie hors norme demeure exigeant. Beaucoup vont l’essayer, mais après une semaine ou deux, ils vont lâcher, explique-t-il. Selon lui, le physique de l’emploi et les conditions de cohabitation y sont pour beaucoup.

Un homme sourit à la caméra.

Jonathan Valence a adopté ce mode de vie il y a maintenant 10 ans.

Photo : Radio-Canada / Kassandra Lebel

Monter les manèges c’est exigeant, mais le travail est beaucoup plus grand que cela. Il y a le ramassage des lieux aussi, les déchets pour que le site reste intact. L’entretien des manèges, la vérification après l’installation. [...] On travaille jusqu’à 12 heures par jour, mentionne-t-il.

Des employés ouvre un kiosque.

Les employés s'affèrent à monter les installations avant l'ouverture du site au public.

Photo : Radio-Canada / Kassandra Lebel

Mais pour lui, comme pour ses collègues, ce sont les visages heureux des visiteurs et les souvenirs créés qui constituent la paie.

Voir les jeunes être heureux, c’est tellement le fun!, confie le doyen de l'équipe, Martin Thériault, qui porte les couleurs de Beauce Carnaval depuis 22 ans.

Un homme sourit à la caméra.

Martin Thériault aime son métier qui l'amène à voyager partout au Québec.

Photo : Radio-Canada / Kassandra Lebel

Toujours le même calendrier

Chaque année, l’horaire est sensiblement le même pour les opérateurs des manèges. Trois-Rivières a d’ailleurs pour eux une signification particulière. Elle représente le milieu de la saison.

Déjà en avril, on sent la fébrilité des équipes. Tout le monde a tellement hâte de commencer. Rendu à Trois-Rivières, on devient déjà un peu nostalgique. On sait qu’il en reste juste la moitié, raconte Kevin Ouellet.

Ça fait 10 ans que je viens ici à Trois-Rivières. Hier, j’ai vu des adolescents dont j'ai reconnu le visage parce qu’ils venaient déjà quand ils étaient petits. Et eux, ils me reconnaissent aussi!, avoue avec une certaine fierté Jonathan Valence.

Une histoire de famille

Brandon Authier Beaudoin n'en est pas à sa première expérience. Au contraire, il a en quelque sorte grandi dans l’environnement des fêtes foraines. Son père, adolescent, y travaillait aussi.

À 16 ans, Brandon Authier Beaudoin a demandé à son paternel de faire l’essai pendant un été. Il a toujours continué à travailler sur les manèges ou encore aux kiosques de ballons. Aujourd’hui, il a son propre kiosque de jeu.

Un homme regarde la caméra.

Brandon Authier Beaudoin fait partie de l'équipe depuis son adolescence.

Photo : Radio-Canada / Kassandra Lebel

Ça m'a toujours fasciné de me dire que c'est un trailer à la base, lance-t-il. [Le démontage], en 5 h c’est fait et on part déjà pour une autre ville!

Brandon Authier Beaudoin gravite autour de l’entreprise depuis 2012. Et lorsque je lui ai demandé s’il comptait y rester encore longtemps, il a ri. Chaque fois qu’on se dit : "Ah! Je ne reviens pas", on est fait, on le sait qu’on va revenir d’une façon ou d’une autre.

On peut enlever le gars du carnaval, mais on ne peut pas enlever le carnaval du gars! On l’a vraiment de tatoué sur le coeur.

Des roulottes pour tout un chacun

C’est un mode de vie nomade. Pendant six mois, l’équipe de Beauce Carnaval apprend à vivre autrement. Ses membres cohabitent ensemble, dans un espace qui leur est réservé à l’arrière des manèges.

Des caravanes.

Tout l'été, les employés de la compagnie foraine logent dans des caravanes.

Photo : Radio-Canada / Kassandra Lebel

À l’intérieur des caravanes se trouvent des chambres individuelles, des douches, des réfrigérateurs, des laveuses et des sécheuses. Des toilettes chimiques sont aussi mises à la disposition des employés.

Ils ont chacun leur petit espace. De petites chambres dans lesquelles ils peuvent entreposer leurs effets personnels.

Une petite chambre.

Chaque employé a une petite chambre pour y entreposer ses effets personnels.

Photo : Radio-Canada / Kassandra Lebel

C’est petit! Il ne faut surtout pas être claustrophobe, lance Jonathan Valence rieur. C’est une vie hors du commun, mais nous, on aime ça!, ajoute sans hésiter son confrère Kevin Ouellet.

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