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Quand les températures grimpent, nos corps souffrent. Avec le réchauffement climatique, les victimes de vagues de chaleur sont de plus en plus nombreuses. Y compris là où on ne regarde pas nécessairement…
Partout dans le monde, les températures grimpent. Parce que nous continuons, inlassablement, à rejeter des tonnes de gaz à effet de serre (GES) dans notre atmosphère. Et c'est non seulement la température moyenne qui augmente. Mais aussi celle des vagues de chaleurchaleur. Nous en faisons, en ce moment même, une fois de plus, l'amère expérience.
Avec la fréquence de ces événements météorologiques extrêmes, augmentent aussi leurs effets sur les êtres humains. Après chaque vague de chaleur, nous avons presque pris la douloureuse habitude de compter nos morts. Plus de 60 000 en Europe, après l'été étouffant de 2022. Mais nous posons-nous la question de savoir si nous sommes les seuls, sur notre Planète bleuePlanète bleue, à souffrir ainsi de la chaleur ?
La science, en tout cas, a quelques réponses à nous apporter.
Des animaux plus sensibles que d’autres
Sachez d'abord que c'est dans les régions déjà chaudes - et sèches - que les animaux souffrent le plus. En Australie, par exemple, il n'est plus rare de voir des oiseaux tomber raides morts du ciel. Épuisés par la chaleur et par les efforts supplémentaires qu'ils ont déployés dans l'espoir de trouver de l'eau pour se rafraîchir. Il faut dire que les oiseaux sont particulièrement vulnérables aux températures élevées. Ils ne disposent pas de glandes sudoriparesglandes sudoripares qui pourraient les aider à évacuer la chaleur de leur corps. Haleter et exposer à l'airair les surfaces sans plumes n'est pas suffisamment efficace lorsqu'une canicule s'installe. D'autant que ces deux stratégies sont coûteuses en énergieénergie.
L'autre souci pour les oiseaux, c'est leur nid. Selon l'endroit où il a été installé, il peut surchauffer. Pour ne pas mourir de chaud, les petits sont alors tentés de le déserter avant même de savoir voler. Ils se retrouvent ainsi à la merci des prédateurs.
Même problème pour un autre animal volant : la chauve-souris. Les lieux où celles-ci trouvent refuge pour se reposer ont tendance à chauffer à l'extrême lors d'une vague de chaleur. Elles se voient ainsi contraintes à quitter leurs abris et à se mettre en danger dans un environnement dans lequel elles n'ont pas nécessairement l'habitude d'évoluer - le jour plutôt que la nuit, notamment.
Un autre groupe d'animaux particulièrement en souffrance lors des vagues de chaleur, c'est celui des animaux à sang froid. Ils sont bien plus nombreux qu'on le soupçonne. Car le groupe inclut les reptiles et les amphibiens, mais aussi les poissonspoissons et les insectesinsectes. La science montre que les jeunes - sans parler des embryonsembryons - au sang froid ont le plus de difficultés à survivre, entre autres parce qu'ils peinent à se déplacer pour trouver de la fraîcheur. Les bébés lézards, par exemple, sont prisonniers de leurs œufs. Et il y a pire. Une exposition à des températures élevées très tôt dans la vie d'un reptile, par exemple, semble le rendre ensuite - s'il survit à cette première phase - plus sensible encore à la chaleur.
Toujours dans la catégorie de ceux pour lesquels il peut être difficile de susciter l'empathieempathie, les coquillages ou les coraux. Pourtant les moules, par exemple, connaissent de plus en plus d'épisodes de mortalité massive à la suite de canicules. Quant aux coraux - oui, ce sont bien des animaux -, ils sont blanchis par les vagues de chaleur. Les scientifiques estiment que 70 à 90 % des coraux tropicaux pourraient mourir si la température mondiale se fixait à 1,5 °C au-dessus des températures préindustrielles.
Plus proche de nous, il est aussi bon nombre d'animaux qui peinent à supporter les épisodes de canicule. Nos chats et nos chienschiens, d'abord. Eux aussi peuvent à peine transpirer. Pour évacuer la chaleur, ils doivent compter sur leurs coussinets et sur leurs halètements. Lorsque les températures montent trop, c'est insuffisant. Surtout pour les races dites brachycéphales. Celles qui ont un museau écrasé comme les bouledogues ou les Persans.
Quels sont les chiens les plus vulnérables à la chaleur et aux canicules ?
Du côté de ceux que l'on appelle toujours les nouveaux animaux de compagnie (NAC), reptiles et oiseaux sont aussi sensibles que leurs cousins sauvages. Quant aux lapins et autres rongeursrongeurs, eux non plus ne transpirent pas. Et la plupart présentent une capacité respiratoire faible qui les rend particulièrement vulnérables aux fortes températures.
Le saviez-vous ?
Le cheval est capable de transpirer pour réguler sa température interne. Il est donc moins sensible que certains autres animaux aux vagues de chaleur. Les règles de prudence qui s’appliquent à nous, les humains, en cas de fortes chaleurs, s’appliquent toutefois aussi à lui. Le laisser dans un endroit le plus frais possible et lui mettre de l’eau à disposition.
Et comme chez les humains, nos animaux les plus jeunes et les plus vieux, mais aussi ceux qui souffrent de maladies cardiaques ou respiratoires, voire d'obésitéobésité sont les plus à risque en cas de montée excessive des températures.
Dans les fermes, ce sont les poules et les porcs qui semblent les plus à la peine lorsqu'il s'agit d'évacuer une chaleur excessive. Plus encore, on s'en doute un peu, lorsqu'ils vivent dans des bâtiments peu ou mal ventilés. Parfois, en situation de surpopulation. Et on ne parle même pas de ces animaux qui sont parfois transportés en pleine canicule dans des camions - et même à bord de bateaux, car l'Europe, par exemple, exporte des millions d'animaux chaque année - surchauffés, sans presque d'air ni d'eau à disposition.
La chaleur frappe parfois de manière insidieuse
Chez les humains comme chez les animaux, donc, la chaleur tue. De manière assez directe parfois. Mais elle nuit aussi de façon plus insidieuse. Lorsque des températures de plus en plus élevées font baisser le niveau d'oxygène dissous dans l'eau. Les poissons sont affaiblis et leur reproduction est affectée. Des études montrent d'ailleurs que lorsqu'une vague de chaleur survient en période de reproduction, les priorités des animaux basculent. Ils travaillent d'abord à leur survie. Et ils en oublient parfois de faire des petits. Les chercheurs l'ont montré dans le cas du bousier. L'insecte se reproduit moins lorsque les températures sont trop élevées pendant la saisonsaison de l'accouplementaccouplement. Avec les impacts que cela peut avoir sur les populations.
La chaleur peut aussi aggraver l'ampleur des feux de forêt et mettre ainsi en danger tous les animaux qui y vivent. Durant l'été 2019-2020, les incendies qui ont ravagé l'Australie ont tué ou déplacé près de trois milliards d'animaux.
Les méga-incendies en Australie ont tué près de 3 milliards d’animaux !
De manière un peu moins dramatique, mais tout de même fort peu agréable, la canicule, lorsqu'elle fait monter les températures de nos trottoirs et de nos routes peut brûler les coussinets des pattes de nos chats et de nos chiens.
Protéger les animaux des canicules
Les scientifiques commencent à observer, chez certains animaux plus que chez d'autres, des signes d'adaptation au réchauffement climatiqueréchauffement climatique. Plutôt chez les animaux marins pour lesquels il est plus difficile de trouver des eaux plus fraîches, pour lesquels l'adaptation est donc possiblement le meilleur moyen de survivre. Les animaux terrestres, eux, n'ont pas tout à fait développé les mêmes capacités d'acclimatation à la chaleur. Alors, ils ont mis en place des stratégies parfois étonnantes. Le koalakoala, par exemple, aime se coller aux arbresarbres frais. Et les ours, parfois, plongent dans nos piscines.
De notre côté, nous pouvons prendre quelques mesures d'urgence pour aider les animaux à passer le cap d'une vague de chaleur. Les asperger d'eau ou leur offrir des points d'eau où ils pourront se rafraîchir. Penser à adapter les abreuvoirs aux abeilles en y plaçant des pierres sur lesquelles elles pourront se poser le temps de se désaltérer. Aménager son jardin pour offrir aux animaux des zones d'ombre dans des arbres, des haieshaies, des grottes ou sous des rochers.
Pour nos animaux de compagnie, les conseils sont simples. Éviter bien sûr les activités physiquesphysiques trop importantes lorsqu'il fait chaud. Idem pour les expositions au soleilsoleil. Garder les cages de nos canaris dans la pièce la plus fraîche de la maison et leur prévoir un point d'eau pour qu'ils puissent se baigner. Investir dans un tapis rafraîchissant pour nos chiens et nos chats. Proposer à nos lapins des légumes riches en eau.
Sachez toutefois que si un animal montre des signes de halètement intense, de salivation excessive, de vomissements, de tremblements ou de difficultés respiratoires, par exemple, c'est qu'il est probablement en train de faire un coup de chaleur. Il y a alors urgence vitale à le ramener au frais et à l'humidifier à l'aide de linges mouillés à l'eau froide. Il faut en revanche éviter le plongeon dans l'eau qui pourrait provoquer un choc thermique. Puis consulter au plus vite un vétérinairevétérinaire.
Mais toutes ces stratégies ne sont rien d'autre que des pansements qui traitent les effets sans se soucier des causes. Créer, restaurer ou préserver, un peu partout dans le monde, les habitats dans lesquels les animaux peuvent s'abriter de la chaleur aussi. Toutefois, dans ces environnements naturels, les animaux, au moins, disposeront des ressources nécessaires pour atténuer les effets les plus graves des températures extrêmes. Jusqu'à ce que nous réglions enfin le problème à la base en diminuant drastiquement nos émissionsémissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre.