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Ces découvertes à Pompéi pourraient changer notre vision des femmes dans la Rome antique

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Une découverte archéologique majeure près de la porte est de Pompéi bouscule notre vision du rôle des femmes dans la Rome antique. Des sculptures grandeur nature révèlent qu'une prêtresse occupait une place prépondérante dans la société, indépendamment de son statut marital. Comment cette trouvaille transforme-t-elle notre compréhension de la civilisation pompéienne et du statut féminin il y a 2000 ans ?

L'histoire des femmes de Pompéi s'écrit désormais différemment grâce aux récentes fouilles archéologiques menées aux abords de la cité antique. Au-delà des vestiges spectaculaires que constituent les thermes, les amphithéâtres et les fresques mythologiques, ce sont les voies funéraires extérieures qui livrent aujourd'hui des secrets inestimables sur la place réelle des femmes dans cette société romaine du premier siècle. Un monument funéraire exceptionnel vient chambouler les idées reçues sur leur statut social et leurs fonctions, prouvant que leur existence dépassait largement le cadre matrimonial auquel on les cantonnait jusqu'alors.

Les voies funéraires de Pompéi, témoins d'une mémoire collective

Pour les habitants de Pompéi, les routes menant à la ville représentaient bien plus que de simples voies d'accès. Ces chemins constituaient de véritables « voies de la mémoire » où s'alignaient des monuments funéraires aux fonctions multiples. Ces sépulturessépultures parfois somptueuses permettaient aux proches de se rassembler pour honorer leurs défunts lors de banquets commémoratifs.

Ces monuments racontaient des histoires personnelles et collectives. Certains semblaient même s'adresser directement aux passants, comme celui de l'affranchi Publius Vesonius Phileros qui interpellait les voyageurs avec une inscription poétique. Traverser ces nécropoles signifiait donc établir un dialogue entre les vivants et les morts, créant une continuité temporelle dans la communauté pompéienne.

C'est dans ce contexte significatif que les archéologues ont mis au jour un imposant monument funéraire situé près de la porteporte orientale de la cité. Sa particularité ? Des sculptures grandeur nature représentant un homme et une femme qui bouleversent notre compréhension traditionnelle des rôles féminins à Pompéi.

Une prêtresse plus grande que son compagnon masculin

La découverte qui captive les chercheurs présente plusieurs caractéristiques remarquables qui défient l'interprétation habituelle des représentations féminines antiques :

  • une femme sculptée légèrement plus grande (1,77 m) que l'homme à ses côtés (1,75 m) ;
  • une branche de laurierlaurier tenue dans sa main droite, attribut des prêtresses lors des rituels ;
  • un pendentif lunula en forme de croissant de lune évoquant la fertilité féminine ;
  • une posture côte à côte avec l'homme, mais sans contact physique.

Ces éléments convergent vers une conclusion surprenante : cette femme n'est pas représentée en tant qu'épouse, mais comme une prêtresse de haut rang, probablement au service de CérèsCérès, déesse romaine de l'agricultureagriculture. Sa position prééminente et sa taille supérieure à celle de l'homme togatus suggèrent son importance sociale indépendante de tout lien matrimonial.

Les prêtresses romaines jouissaient de privilèges exceptionnels dans une société pourtant dominée par les hommes. Cette sculpture témoigne ainsi d'une réalité sociale plus complexe que celle généralement admise, où certaines femmes pouvaient accéder à des positions d'autorité religieuse leur conférant prestige et autonomieautonomie.

Quand l'archéologie réécrit l'histoire des femmes

Cette découverte pompéienne s'inscrit dans un mouvement plus large de réinterprétation archéologique du rôle des femmes dans les sociétés antiques. À Mycènes par exemple, des analyses ADNADN menées en 2008 ont démontré qu'une femme enterrée aux côtés d'un homme dans une sépulture royale n'était pas son épouse, comme initialement supposé, mais sa sœur, une princesse royale honorée pour son statut de naissance.

De l'âge du bronze grec aux cités romaines ensevelies sous les cendres du VésuveVésuve, les preuves matérielles nous invitent à reconsidérer fondamentalement la place des femmes dans ces civilisations. Leur existence sociale dépassait largement le cadre du mariage auquel les récits historiques traditionnels les ont longtemps confinées.

Ces nouvelles perspectives archéologiques nous rappellent l'importance d'interroger nos préjugés contemporains lorsque nous interprétons les vestiges du passé. La prêtresse de Pompéi, immortalisée dans la pierre, nous invite à porter un regard neuf sur ces femmes qui ont joué des rôles essentiels dans leurs communautés il y a deux millénaires.

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