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Le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue (SEECAT) s’inquiète pour les étudiants. Avec le Cégep qui se retrouve face à des compressions budgétaires d’un peu plus de 2 millions de dollars, la présidente du syndicat, Adeline Laquerre, s'attend à des impacts sur l’éducation et l’environnement dans lequel les étudiants apprennent.
Sur nos ondes mardi, le président du conseil d’administration du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Karl Guimond donnait l’exemple de l’aide à la réussite, de la culture et du sport qui pourraient être touchés par les compressions.
Sans les bonnes conditions d’apprentissage, Adeline Laquerre pense que les futurs travailleurs pourraient être mal préparés au marché du travail.
Si on ne peut pas les former dans de bonnes conditions, si on ne peut pas renouveler le matériel pédagogique au fur et à mesure où les besoins de l’industrie et l’industrie elle-même évoluent, on forme des étudiants qui vont déjà être dépassés, soutient-elle.
« Il y a des toilettes qui coulent. Dans la bibliothèque il y a des bâches, puis on ne peut rien faire parce que le Cégep n’a pas l’[argent]. »
Chez les enseignants, Adeline Laquerre parle aussi de gels d’embauche et de surcharge de travail. Il faut quand même rappeler que l’indexation de 0,3 % ne couvre même pas les hausses salariales prévues à la convention collective de l’ensemble des employés, rapporte-t-elle.