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Ce qui se passe dans les océans influence directement notre météo quotidienne, et cela de multiples manières parfois méconnues. Si les océans sont malades, notre météo se retrouve alors complètement déréglée.
Le climat de notre Planète, et par extension la météométéo de tous les jours, dépend en grande partie de ce qui se passe dans les océans : températures, courants ou encore faune marine.
Des pluies plus intenses à cause des océans surchauffés
Orages, dépressions, ouragans, medicanes en Méditerranée ou encore épisodes cévenols et méditerranéens génèrent davantage de pluie en raison du réchauffement des océans. Les scientifiques du Giec s'accordent pour dire, que d'une manière générale, l'atmosphèreatmosphère contient 7 % d'humidité en plus à chaque degré de réchauffement gagné. Mais d'où vient cette humidité ? De l'évaporation des eaux de surface des océans. Plus la chaleurchaleur de l'airair augmente, plus l'eau s'évapore et cette eau se transforme en vapeur d'eau dans l'atmosphère. Cette vapeur nourrit alors les systèmes météo qui se forment et décuple leur potentiel pluvieux.
Selon Berkeley Lab, l'ouragan Ian, qui a dévasté la Floride en septembre 2022, a déversé 10 % de précipitationsprécipitations supplémentaires en raison de la chaleur excessive du golfe du Mexique à ce moment-là. Cela signifie que si l'eau n'avait pas été 0,8 °C plus chaude que la normale en septembre 2022, Ian aurait donc donné lieu à 10 % moins de précipitations, et donc moins d'inondationsinondations dramatiques. Les violents orages, tout comme les épisodes méditerranéens et cévenols, qui sont parfois responsables des crues soudaines en France, peuvent également contenir 10 à 45 % d'eau en plus en raison d'une chaleur anormale de l'eau.
Les phases El Niño et La Niña influencent la météo d’une partie du monde
Ces deux grands phénomènes climatiques, entrecoupés de périodes dites neutres, impactent très fortement la météo de plusieurs pays, comme les États-Unis, le Canada, l'Australie, et la plupart des États d'Amérique du Sud. El Niño et La Niña se caractérisent par une anomalieanomalie de température sur une partie de l'océan Pacifique : une eau plus froide que la moyenne sur cette zone précise (du Pacifique équatorial) est associée à La NiñaLa Niña, tandis qu'une eau plus chaude est associée à El NiñoEl Niño. C'est donc un changement dans une zone très localisée des océans, qui a ensuite des conséquences sur la météo d'une grande partie du monde : sécheressesécheresse dans certains pays, fortes pluies récurrentes dans d'autres pays, intensité de la saisonsaison des ouragans, nombre de tornadestornades en Amérique du Nord, etc.
En Europe, les conséquences ne sont pas encore totalement prouvées, mais une phase El Niño est plutôt associée à un temps pluvieux et venté en France (comme c'était le cas en 2023 et 2024) et une phase La Niña à un temps plus sec (comme c'est le cas en 2025).
L'impact de la hausse globale des températures sur El Niño et La Niña interroge les scientifiques depuis plusieurs années : les climatologuesclimatologues s'attendent à des « supers El Niño » en raison de la chaleur qui envahit chaque année davantage l'est de l'océan Pacifique. Cela pourrait mener à des conséquences météo plus fortes, avec notamment des sécheresses plus marquées ou bien des pluies plus extrêmes selon les régions.
Le Gulf Stream pourrait bouleverser notre météo future
Le Gulf StreamGulf Stream est un courant océanique qui influence le climat, le niveau de la mer et les cyclonescyclones. Le Gulf Stream transporte les eaux chaudes de surface en provenance des régions subtropicales, comme la Floride, jusqu'aux régions du nord de l'Europe, en longeant la côte Est américaine, puis en traversant l'Atlantique. Ce transport d'eau chaude fait office de régulateur du climat européen, en atténuant le froid des hivershivers. Sans le Gulf Stream pour tempérer le froid, le climat européen serait radicalement différent en hiver. C'est ce qui expliquerait que les hivers européens sont plus doux que ceux des autres terresterres situées de l'autre côté de l'océan Atlantique : il y a en effet un écart moyen d'environ 15 °C entre les hivers européens et les hivers de l'est canadien.
L'état de santé du Gulf Stream fait débat dans la communauté scientifique : certaines études rapportent qu'il s'affaiblirait de manière inquiétante à cause du réchauffement climatiqueréchauffement climatique, avec le risque qu'il s'arrête prochainement. Le réchauffement climatique affaiblirait le Gulf Stream à cause de la fontefonte des glaces qui apporte de grandes quantités d'eau douceeau douce dans les océans. Si le courant finissait par s'arrêter d'ici la fin du siècle, ce qui est une hypothèse, cela entraînerait des hivers plus froids en France, tandis que le reste du monde continuerait à se réchauffer.
L’état de la faune marine influence aussi nos températures
La hausse des températures a un impact sur la biodiversitébiodiversité des océans, mais l'inverse est aussi vrai : les températures terrestres dépendent aussi de l'état de santé de la biodiversité ! Les baleines en sont un parfait exemple. Comme l'explique le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), « les importantes quantités d'excréments produites par ces grands mammifèresmammifères marins servent d'engrais au phytoplanctonphytoplancton qui, à son tour, sert de nourriture au zooplanctonzooplancton. Le phytoplancton et le zooplancton sont deux types de micro-organismesmicro-organismes aquatiques qui constituent la base du réseau trophique océanique, et qui sont essentiels à la santé de la planète. Ils contribuent en effet à capter du carbonecarbone de l'atmosphère, réduisant ainsi les gaz à effet de serregaz à effet de serre ».
Sans ce planctonplancton pour capter le carbone issu des activités humaines, la hausse actuelle des températures serait encore plus grande. La protection de la vie marine, et entre autres des baleines, a donc un impact sur notre climat et notre météo.