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Avec des sons voyageant plus de quatre fois plus vite que dans l’air, le milieu océanique présente une dimension acoustique étonnante. Elle révèle la complexité des processus, biologiques ou géologiques, qui animent l’océan.
Quiconque a déjà mis la tête sous l'eau s'est forcément rendu compte que les sons voyageaient de manière bien plus efficace dans le milieu aquatique que dans l'airair. En 1490, Léonard de VinciLéonard de Vinci avait déjà noté cette propriété physiquephysique de l'océan, en remarquant qu'il était possible d'entendre le bruit de bateaux situés à grande distance alors qu'ils étaient totalement inaudibles dans l'air. Cette différence vient du fait que les ondes acoustiquesondes acoustiques, qui sont des ondes mécaniques, se déplacent bien plus vite dans l'eau que dans l'air, car l'eau est un milieu bien plus dense. Alors que dans l'air la vitesse du son est d'environ 340 m/s, dans l'eau elle grimpe à 1 500 m/s. Un son se propage donc 4,4 fois plus rapidement dans l'eau que dans l'air.
Les océans : véritables autoroutes sonores
Cette propriété acoustique transforme les océans en véritables autoroutes sonores où les informations voyagent à des vitessesvitesses stupéfiantes.
Une caractéristique dont les baleines et autres mammifères marins ont su tirer parti depuis des millions d'années pour communiquer sur de très grandes distances. L'océan s'apparenterait ainsi à un véritable réseau de communication d'échelle planétaire ! Un réseau totalement inaudible pour nous qui sommes en surface.
Le chant des baleines. © Ile de La Réunion Tourisme, YouTube
L'écho des profondeurs : un outil de précision
Mais les baleines ne sont pas les seules à profiter de cette étonnante propriété du milieu océanique. Dans les années 1940, les scientifiques ont en effet exploité la propagation des ondes acoustiques dans l'eau pour sonder les océans à l'aide de sonarssonars. En très peu de temps, les ondes émises par le bateau voyagent en effet dans la colonne d'eau pour venir se réfléchir sur le fond et être capté par un récepteur.
Cette technique permet d'imager le fond océanique de manière très précise. Pour les sous-mariniers, cette caractéristique est un précieux outil de navigation... et de détection.
Des bruits étranges parfois difficile à identifier
Pas besoin non plus d'être à proximité de la source pour capter des sons de nature très diverses. Ainsi, les chercheurs peuvent enregistrer les sons émis par une grande variété d'animaux, mais aussi de processus naturels : le bruit des vagues, de la pluie en surface, des éruptions volcaniques sous-marines ou d'autres processus géologiques forment ainsi un bruit ambiant auquel viennent s'ajouter les bruits de la faune marine et des activités humaines. La quantité d'informations reçues par un hydrophone peut donc être énorme, mais le problème est ensuite d'identifier la source des sons, ce qui n'est pas toujours évident.
En 1997, des chercheurs étudiant l'activité volcanique sous-marine dans le Pacifique sud ont ainsi enregistré un bruit étrange, différent de tout ce qu'ils avaient déjà entendu. Nommé le « Bloop », ce bruit aurait finalement été identifié en 2005 comme provenant de la fracture d'un iceberg... en Antarctique !