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Ce phénomène méconnu menace de transformer nos étés en enfer !

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Entre réchauffement climatique, ondes planétaires et phénomènes météorologiques extrêmes, les liens sont complexes. Mais des chercheurs ont réussi à mieux les comprendre. Ce qu’ils révèlent n’a rien de rassurant.

Plus de 70 000 ! C'est, selon une étude, le nombre de morts que la canicule mémorable de 2003 a fait en Europe. Et ce type d'évènement extrême est associé à un type particulier de circulation. Celles que les climatologuesclimatologues appellent des ondes planétairesondes planétaires. Elles se forment dans les courants atmosphériques ou océaniques, comme leur nom l'indique, à l'échelle planétaire.

De telles ondes traversent en permanence la Terre. Parfois, elles s'amplifient - en été généralement, mais pourquoi pas aussi au début ou à la fin de l'automne. Et alors, le courant-jet devient plus ondulant. Ses reliefs se creusent. L'onde peut alors se fixer pendant plusieurs semaines. Les scientifiques parlent d'amplification quasi résonante (QRA).

Résultat : des pluies sans fin sur certaines régions et une chaleurchaleur insupportable sur d'autres. « Dans un schéma classique, nous verrions se former un anticyclone à l'ouest des États-Unis et une dépression à l'est. C'est exactement ce que nous avons eu à l'été 2018, remarque Michael Mann. Cette configuration est restée bloquée pendant environ un mois, apportant à l'ouest, de la chaleur, de la sécheressesécheresse et des feux de forêt et à l'est, des précipitationsprécipitations excessives ».

Les phénomènes météorologiques extrêmes en nette augmentation

Le climatologue de l'université de Pennsylvanie (États-Unis) est aujourd'hui le coauteur d'une étude détaillée sur le phénomène publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. La toute première étude à révéler, grâce à des réanalyses de données, que ce phénomène de blocage devient plus fréquent dans le contexte de réchauffement climatique anthropique. Au cours de ces 75 dernières années, les données montrent en effet que la fréquence de ces ondes planétaires porteuses de conditions météorologiques extrêmes a été multipliée par trois !

Le saviez-vous ?

La canicule européenne de 2003, la canicule russe et les inondations pakistanaises de 2010, les incendies de forêt dans l’Alberta (Canada) en 2016, la situation binaire des États-Unis en 2018 ou encore le dôme de chaleur installé sur le nord-ouest du Pacifique mi-juillet 2021 sont, selon les chercheurs, autant d’exemples de situations extrêmes provoquées par l’entrée en résonance d’ondes planétaires.

Ignorant ce phénomène, les modèles actuels à long terme continuent de sous-estimer l'augmentation du nombre et de l'intensité des vaguesvagues de chaleur, des sécheresses et des inondationsinondations meurtrières. Pourtant, les chercheurs semblent en avoir compris aussi le mécanisme. Lorsque l'écart de température entre l'Arctique (l'étude porteporte sur l'hémisphère Nordhémisphère Nord) et les tropiquestropiques se réduit (ce qui est le cas actuellement, la région du pôle Nord se réchauffant trois à quatre fois plus vite que la moyenne), les courants s'affaiblissent. Le tout faisant grimper la probabilité de voir se stabiliser une onde planétaire. Selon les climatologues, l'augmentation du contrastecontraste thermique terre/océan joue aussi un rôle dans le phénomène. Le tout empêche les systèmes météorologiques de se déplacer vers l'est comme ils le feraient sans ça, augmentant ainsi le risque de chaleur persistante, de sécheresse et de fortes pluies.

Un facteur aggravant de plus

Les chercheurs de l'université de Pennsylvanie ajoutent que le phénomène semble aussi présenter une part naturelle. En effet, lorsque le Pacifique central se réchauffe sous l'effet d'El Niño, la structure et l'intensité du courant-jet se voient modifiées. Cela crée des conditions favorables à l'apparition de QRA d'ondes planétaires. L'étude montre une influence retardée qui reste encore mal comprise des climatologues. Les années de pic de QRA suivent en effet souvent une phase de maturité d'un El NiñoEl Niño intense. Or, l'été 2024 a été marqué par un phénomène El Niño, justement. De quoi imaginer ce qui pourrait nous attendre pour cet été...

« Cette étude met en lumièrelumière une autre façon dont les activités humaines perturbent le système climatique et qui se retournera contre nous avec des phénomènes météorologiques estivaux sans précédent et destructeurs. Si la société ne cesse pas d'émettre toujours plus de gaz à effet de serregaz à effet de serre dans l'atmosphèreatmosphère, nous pouvons nous attendre à ce que de multiples facteurs aggravent les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations », commente, en conclusion, Jennifer Francis, climatologue au Woodwell Climate Research Center (États-Unis) qui n'a pas pris part à l'étude. De son côté, elle avait travaillé sur les extrêmes hivernaux.

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