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Carbonité inaugure son usine de biochar à Port-Cartier

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Carbonité a inauguré son usine de biochar à Port-Cartier jeudi. L’entreprise a confiance de pouvoir développer une synergie rentable avec les entreprises de la municipalité et avec l’industrie forestière, malgré les difficultés rencontrées par ce domaine.

Carbonité compte produire annuellement 10 000 tonnes de biochar – cette substance utilisée par l'industrie agricole comme engrais biologique, entre autres – à partir des résidus de bois du groupe Rémabec, situé à proximité de l'usine.

Les ambitions d’économie circulaire de l’entreprise ne s’arrêtent pas là : elle offrira aussi une forme de biocarburant découlant de sa production à l'entreprise Bio-Énergie Côte-Nord, située dans le même parc industriel.

On récupère cet excédent d'énergie là, on en fait un élément de biocarburant non filtré qui est transféré chez Bio-Énergie Côte-Nord, et on la transforme en produit final, explique le président du conseil d'administration de Carbonité, Michel Gagnon.

Michel Gagnon pose devant la caméra.

Le président du conseil d'administration de Carbonité, Michel Gagnon.

Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

Celui qui est également chef de la direction chez Airex Énergie souligne que le procédé de l’usine permet donc de générer trois types de produits, soit le biocarburant, les crédits carbone et le biochar.

Un marché bien précis

Cette matière est présentement vendue dans des pays européens au coût de 800 à 1200 dollars canadiens la tonne, un prix jugé élevé pour les agriculteurs par la chercheuse en sciences du sol chez Agriculture et Agroalimentaire Canada Vicky Lévesque.

Michel Gagnon reconnaît d’ailleurs que le produit ne s’adresse pas aux producteurs qui ont besoin de grands volumes pour faire de l’agriculture de masse, par exemple.

Des sacs de biochar sont connectés à des tubes dans une usine.

Michel Gagnon explique aussi que l'entreprise va tenter d'améliorer l'emballage du biochar grâce à des études d'ingénierie. Le président du CA de Carbonité souhaite identifier des méthodes qui permettent d'occuper de moins grands volumes.

Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

Il qualifie le biochar de produit de niche, mais a tout de même bon espoir de trouver des clients au Québec et au Canada, en plus de l’Europe.

Actuellement, la réponse est excellente en termes de prix, assure Michel Gagnon.

Une fierté pour Port-Cartier

Le maire de Port-Cartier, Alain Thibault, voit d’ailleurs d’un bon œil l'arrivée de cette nouvelle entreprise pour l’économie de sa municipalité.

Il croit que ce nouveau marché permet à Port-Cartier de se positionner en tant que chef de file dans un secteur industriel jugé plus durable. C'est exactement le but du complexe intégré, s'enthousiasme l’élu.

Du côté du gouvernement du Québec, qui a investi près de 16 millions de dollars dans cette entreprise, l'inauguration de l’usine de Carbonité est aussi une bonne nouvelle pour la région.

La ministre de l’Emploi et responsable de la Côte-Nord, Kateri Champagne-Jourdain, estime que ce genre d'entreprise permettra au gouvernement d’atteindre, peu à peu, ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre.

Alain Thibault pose devant la caméra.

Le maire de Port-Cartier, Alain Thibault, était présent à l'inauguration de l'usine de biochar de Carbonité jeudi.

Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

Pour Alain Thibault, l’arrivée de Carbonité et ses partenariats avec d’autres entreprises établies à Port-Cartier s’inscrivent dans son désir de faire de Port-Cartier un modèle de ville verte.

Le but était de valoriser les sous-produits : les écorces, les copeaux, tout est utilisé, remarque le maire.

Un destin lié à l’industrie forestière

Alain Thibault considère tout de même que le projet n’est pas sans défis. Le modèle d’économie circulaire de Carbonité est effectivement étroitement lié à celui de l'industrie forestière, alors que cette dernière évolue présentement dans un contexte économique et politique particulier.

Une pelle mécanique se déplace dans une cour à bois.

Parmi les enjeux de l'industrie forestière figure la proposition de réforme du régime forestier, qui suscite notamment la grogne de groupes environnementaux et des Premières Nations. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Benoît Jobin

Michel Gagnon croit toutefois que la nouvelle usine de biochar peut représenter un atout pour le domaine et que la revalorisation de ses résidus lui donne un avantage économique. Le fait d'apporter une valeur ajoutée permet à l’industrie d’être beaucoup plus compétitive, estime-t-il.

Pour la suite, l'entreprise dit vouloir atteindre sa pleine capacité de production d'ici six semaines et générera environ 75 emplois directs et indirects.

Avec les informations d'Alban Normandin

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