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Les camps de jour des trois plus grandes villes de l’Abitibi-Témiscamingue sont achalandés et certains sont même complets. Selon les différents responsables des camps municipaux d’Amos, de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or, malgré un nombre de places limité, tous ont pu trouver, ou presque.
On est pas mal saturé, on a un camp de jour qui est rempli à environ 90-91 % d’occupation. Puis, c'est sans compter les semaines de la construction! Quand on regarde les semaines populaires, on est pratiquement à 100 % ou presque, explique le coordonnateur en loisir et sport de la Ville de Rouyn-Noranda, Jérémie Lavallée.
La Ville d’Amos offre deux types de camps de jour. Le camp L’actif est un camp plus généraliste, les camps L'agile (multisports, escalade et plein air) et Jeune sauveteur sont des camps thématiques, principalement pour les adolescents. Il reste quelques places, selon le chef de division – récréatif, Service de la culture, du tourisme et de la qualité de vie à la Ville d’Amos, Ghislain Doyon.

« L’actif » d’Amos peut accueillir environ 120 enfants, alors que les camps spécialisés n'offrent qu'entre 12 et 33 places chacun. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Martin Guindon
Le défi, c’est toujours de trouver une ressource spécialisée qui a les compétences pour encadrer, organiser et planifier ce genre de camps et qui a les disponibilités également, explique M. Doyon.
À Val-d’Or, le coordonnateur des activités sportives et récréatives de la Ville, Luc Lavoie, reconnaît que tous les parents n’ont pas été en mesure d’obtenir la place souhaitée, mais ont pu se rabattre sur une autre option parmi les camps municipaux.
Ce n'est pas une question de places. La raison pour laquelle on termine nos inscriptions, c’est vraiment une question de planification et d’organisation [...] Quand on a terminé nos inscriptions, il restait encore de la place dans presque toutes les catégories d’âge, soutient-il.

Luc Lavoie est coordonnateur des activités sportives et récréatives à Val-d'Or. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard
De manière plus globale, le conseiller en loisir et en sport de l’Abitibi-Témiscamingue Mario Labbé avance que le nombre d’enfants ayant besoin des services de camps de jour aurait augmenté dans les dernières années. Il y a même malheureusement des municipalités qui sont obligées de refuser des inscriptions pour les enfants, fait-il observer.
La course aux inscriptions
À Rouyn-Noranda, c’est la course pour s’inscrire. La Ville compte environ 500 places par semaine réparties entre ses douze camps, précise Jérémie Lavallée. Si, de manière générale, il reste de la place en camp de jour, il s’agit surtout de certains groupes, dans les quartiers ruraux.

La Ville de Rouyn-Noranda ne peut pas utiliser toutes les écoles pour les camps en raison de l'entretien nécessaire, selon Jérémie Lavallée.
Photo : Radio-Canada / Annabel Ouellet
Les places dans certains camps comme celui de l’école Notre-Dame-de-Grâce ne sont pas restées libres bien longtemps.
Cette année, ça s’est rempli super rapidement en urbain, alors on a ouvert deux groupes à Sacré-Cœur pour, justement, laisser sa chance à tous, explique le coordonnateur en loisir et sport. Il ne pense pas que d’autres groupes pourraient être ouverts l’année prochaine parce qu'on dépend beaucoup du Centre de services scolaire qui prévoit des rénovations dans ses écoles.
Ghislain Doyon observe une situation semblable à Amos, où certains camps spécialisés sont plus populaires que d'autres, comme le camp d’escalade qui affiche complet pour la saison estivale.
Augmentation du nombre d’animateurs
Selon le coordonnateur des activités sportives et récréatives de la Ville de Val-d’Or, le nombre de places offertes en camps de jour est calculé à partir des données des années précédentes, puis la Ville engage un nombre de moniteurs en conséquence pour essayer de respecter les ratios qui sont proposés par l’Association des camps du Québec, soit un moniteur pour 12 à 15 jeunes, selon les groupes d’âge.
À la Ville de Rouyn-Noranda, les candidatures ne manquent pas. En moyenne, 55 animateurs sont embauchés chaque été.

Le camp de jour de l'école Sacré-Cœur est le plus gros camp de la Ville de Rouyn-Noranda.
Photo : Radio-Canada / Annabel Ouellet
On a reçu beaucoup de candidatures, on a pu faire un tri et jusqu’à présent, on est extrêmement satisfaits du travail qui se passe, assure-t-il.
Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue offre des formations aux moniteurs et monitrices de camp de jour. Le conseiller Mario Labbé affirme que c’est la première fois depuis la pandémie de COVID-19 que les organisateurs de camps de jour ont la réelle capacité de choisir. Il avance que cela est le résultat des divers efforts de recrutement et de valorisation.
Cette année, même à la formation régionale, il a fallu pratiquement créer un niveau supérieur pour être capable d’accueillir ceux qui revenaient pour une troisième et une quatrième année, explique-t-il.
Tous n’ont pas cette chance. Dans la Ville de Duparquet, en Abitibi-Ouest, faute de candidatures, un communiqué sur la page Facebook de la Municipalité a confirmé l’annulation de son camp de jour en raison d’un manque de bénévoles et d’animateurs/animatrices.