Déployer à grande échelle des énergiesénergies propres. Cela ne suffira pas à résoudre la crise climatique, assurent certains. Car les énergies décarbonées ne feront toujours que s'ajouter aux énergies fossilesénergies fossiles. Et ainsi, toute idée de transition énergétique ne serait que belle illusion.

Mais c'est aujourd'hui d'une région du monde de laquelle on n'en attendait pas forcément tant, qu'arrive une bonne nouvelle en la matièrematière. Pour la toute première fois, les émissionsémissions de dioxyde de carbonedioxyde de carbone (CO₂) de la Chine sont à la baisse. De 1 % sur les 12 derniers mois. Et même de 1,6 % sur le premier trimestre 2025. Sur toute la période, la demande en électricité a pourtant continué d'augmenter. Mais les nouvelles capacités éolienneséoliennes, solaires et nucléaires chinoises ont suffi à faire baisser les besoins en électricité fossile. Jusqu'ici, la Chine avait surtout dû les quelques baisses observées dans ses émissions - c'était en 2009, en 2012, en 2015 et en 2022 - à des ralentissements dans sa croissance.

Un pic des émissions de CO2 atteint en Chine ?

Les experts considèrent que la baisse devrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'année 2025. La tendance, toutefois, reste fragile. Dans le secteur de la production d'énergie comme dans les autres. La réponse aux contraintes douanières imposées par Donald Trump ou encore une nouvelle tarification des énergies renouvelablesénergies renouvelables qui entrera en vigueur en ce mois de juin pourrait suffire à faire repartir les émissions de CO₂ de la Chine à la hausse dès l'année prochaine. Affaire à suivre...