L'heure n'est plus à l'approximation. Pour la première fois, la santé de l’océan fait l'objet d'un bulletin annuel mondial.

Jusqu'ici, malgré l'importance vitale des océans pour le climat, la biodiversité et l'économie, il manquait un tableau de bord clair, fiable et global pour mesurer leur état. Concrètement, le Baromètre Starfish agrège, vérifie et traduit en indicateurs clairs les données les plus récentes sur cinq grands axes :

1. L'état de santé de l'océan (température, acidification, désoxygénation...).
2. Les pressionspressions humaines (pollution plastiqueplastique, pêche industrielle, émissionsémissions...).
3. Les impacts sociétaux (sécurité alimentaire, économie bleue, migrations...).
4. Les efforts de protection (aires marines protégées, régulations, restauration...).
5. Les bénéfices pour l'humanité (ressources, climat, biodiversité...).

Des données claires pour des décisions qui comptent

Conçu par une équipe internationale d'experts en océanographie, sciences marines et politiques publiques, et validé par un comité scientifique rigoureux, ce baromètrebaromètre offre une photographiephotographie claire et accessible de la situation. Selon le premier Baromètre Starfish, tous les indicateurs de pression humaine comme les émissions de combustiblescombustibles fossiles, surpêche et pollution plastique, sont en hausse. Grâce à ce genre d'informations, le baromètre va pouvoir permettre aux décideurs politiques et au grand public de suivre les évolutions, d'évaluer les progrès réels et de réagir en connaissance de cause.

Piloté par la chercheuse Marina Lévy (CNRS/IRDIRD/Sorbonne Université) et Pierre Bahurel (Mercator Ocean International), ce rapport sera publié chaque année dans la revue scientifique State of the Planet. « Si les progrès pour protéger l'océan à l'échelle mondiale sont encourageants, les données montrent clairement qu'une action urgente et coordonnée est indispensable pour le préserver pour les générations futures », explique la chercheur.

Grâce à ce nouvel indicateur, nous devrions enfin moins naviguer à l'aveugle, un pas de géant vers une meilleure protection des océans.