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La chaleur accablante qui s’abat sur une grande partie de l'Ontario met les personnes itinérantes à rude épreuve. À London, dans le Sud-Ouest de la province, de nombreux sans-abri déplorent un manque d’appui suffisant dans ces conditions météorologiques extrêmes.
Au parc de la rue Watson, Shanna Burke tente de calmer son chien Zeus qui n’arrête pas d’aboyer.
Il a chaud, affirme sa maîtresse qui, elle-même, a du mal à supporter les températures des trois derniers jours.
Shanna Burke, qui est sans-abri depuis sept ans, s’est récemment installée dans ce parc où se trouvent une dizaine d’autres tentes.
Elle n’arrive pas à rester longtemps dans la sienne où il faut chaud, chaud de peur de suffoquer.
J’aurais bien aimé avoir un ventilateur, mais on n’a pas de prise de courant, regrette-t-elle.

Jessica Rowe habite dans une tente au parc de la rue Watson à London.
Photo : Radio-Canada / Kate Dubinski
Sa voisine Jessica Rowe n’a presque pas pu fermer l'œil depuis dimanche en raison de la météo.
C’est très difficile, note-t-elle. Il nous faut plus d’eau.
L’organisme London Cares, qui donne des provisions aux sans-abri, enregistre une hausse significative de la demande pour des bouteilles d’eau, selon l’une de ses gestionnaires Lise Goupil.
Même si la Ville a prévu de nombreux centres de rafraîchissement comme les bibliothèques et les centres communautaires, certains itinérants n’y sont pas admis, notamment en raison de problèmes de comportement ou parce qu’ils ont des animaux domestiques, ajoute Mme Goupil.
C’est certainement un défi pour ces personnes-là. [...] Il y a plus de personnes qui viennent dans notre centre [où il y a moins de restrictions] pour se rafraîchir, souligne-t-elle.

Shanna Burke espère pouvoir obtenir un emploi bientôt et être en mesure de se payer un loyer.
Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga
Shanna Burke, elle, préfère rester au parc avec Zeus. L’environnement est dangereux, affirme-t-elle, et elle craint d'être victime d'une agression quelconque.
Mon chien me protège. Je suis une femme et je ne veux pas rester ici, affirme-t-elle en retenant ses larmes.
Elle garde espoir de pouvoir retrouver un logement, si elle arrive à retrouver un emploi de préposée aux bénéficiaires, son domaine de formation.
Avec une prestation d’aide sociale, je ne suis pas capable de payer un loyer. Un appartement d’une chambre coûte 1400 $ ou même plus. Si on nous expulse de ce parc, où irons-nous?
Il faut faire quelque chose pour réduire les loyers.
Plus tôt cette année, le gouvernement Ford a adopté une loi permettant d’imposer des amendes allant jusqu’à 10 000 $ ou six mois de prison à toute personne qui se trouve sans permission dans un abri de fortune dans un endroit public ou qui consomme des drogues en public.
Selon l'Association des municipalités de l’Ontario, plus de 80 000 personnes en Ontario étaient sans-abri l'année dernière. L’organisme a recensé environ 1400 campements à travers la province en 2023.
Avec des informations de CBC