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C’est complètement inattendu : le passage des bateaux réveille une bombe climatique endormie sous la surface

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Le transport maritime émet des gaz à effet de serre. Ce n’est pas un scoop. En cause, on s’en doute, les quantités de combustibles fossiles brûlées par les moteurs de bateaux. Mais il se pourrait bien qu’il n’y ait pas que ça…

Selon l'Organisation maritime internationale (OMI), le transport maritime était responsable, en 2020, d'environ 2,89 % des émissionsémissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2). Les chiffres de l'OCDEOCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) montrent, eux, une augmentation de ces émissions de quelque 1,8 % par an depuis 2019. Et les projections tablent sur une hausse qui pourrait atteindre les 30 % - par rapport à 2008 - d'ici 2050. Le résultat d'un volumevolume de marchandises et d'un nombre de passagers qui ne cessent d'augmenter aussi.

Alors, le secteur s'active. Plusieurs axes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont explorés : l'adoption de carburants alternatifs, l'électrification - ne serait-ce que des navires à quai -, l'amélioration de l'efficacité énergétique des moteurs ou encore l'optimisation des voies maritimes. Mais une étude publiée aujourd'hui dans la revue Nature Communications Earth & Environment pourrait tout remettre en cause.

Un difficile passage dans les eaux peu profondes

Des chercheurs de l'université technologique de Chalmers (Suède) y racontent comment ils ont investigué un phénomène qui avait été découvert complètement par hasard il y a quelques mois en mer Baltique. Des émissions de méthane inattendues avaient été enregistrées dans les eaux peu profondes de la baie de Neva.

Les scientifiques face à des remontées de méthane inhabituelles en mer Baltique

C'est donc sur ces eaux peu profondes que les chercheurs se sont concentrés. « Neuf des dix plus grands ports du monde sont situés dans des eaux aux conditions similaires à celles-ci », indique Johan Mellqvist, professeur de télédétection optique à Chalmers, dans un communiqué. Et ils ont observé des émissions de méthane vingt fois plus élevées dans les voies de navigation que dans les zones proches non perturbées par le trafic maritime.

L'ennui, c'est que le méthane est un puissant gaz à effet de serre. Bien plus puissant à court terme que le CO2. L'autre problème, c'est que ces émissions ne sont pas dues au carburant utilisé par les navires. De quoi faire craindre aux scientifiques que la contribution du transport maritime aux émissions de gaz à effet de serre a donc pu être jusqu'à présent sous-estimée. Et qu'elle pourrait garder une part incompressible...

Évaluer l’ampleur du phénomène de libération de méthane

Ce que révèle cette étude, c'est que le passage de navires dans des eaux peu profondes déclenche une libération d'un méthane naturellement présent dans les sédiments marins, mais qui, sans ça, y reste piégé plus efficacement. Dans les eaux peu profondes, en effet, les sédiments ne sont pas oxygénés et sont riches en matièresmatières organiques. Cela conduit à la formation de méthane. Un gaz qui peut s'échapper. Mais lorsqu'un bateau passe, la pressionpression du fond marin change. Cela facilite l'apparition de bulles de gaz. Celles-ci se mélangent à l'eau dans le sillage des navires et c'est ainsi que du méthane peut rapidement être libéré dans l'atmosphèreatmosphère.

Les chercheurs précisent que deux des plus grands types de navires, les navires de croisière et les porteporte-conteneurs, sont à l'origine des rejets de méthane mesurés les plus fréquents et les plus importants. Les ropax, plus petits, sont aussi responsables d'importantes émissions. Alors que les vraquiers, plus grands, génèrent de faibles émissions.

Autant de preuves qu'il reste des choses à comprendre en matière d'émissions de GES du transport maritime. D'autant qu'il est tout de même question ici, pour chaque bateau, d'une potentielle hausse des émissions de l'ordre de 22 % par rapport à celles uniquement liées aux moteurs. Pour mieux estimer l'ampleur du phénomène à l'échelle mondiale, un suivi va être mis en place dès cet automneautomne dans les principaux ports du monde.

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