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La Municipalité de Cacouna s'oppose catégoriquement à la proposition de la Ville de Rivière-du-Loup qui souhaite annexer à son territoire 23 résidences se retrouvant présentement dans les limites territoriales de la Municipalité de Cacouna.
Les puits de ces résidences situées sur la route 291 sont contaminés par du sel de déglaçage utilisé par le ministère des Transports et de la Mobilité Durable (MTMD).
En séance du conseil lundi soir, le maire Mario Bastille a expliqué que grâce à ce projet de règlement, Rivière-du-Loup pourrait prolonger son service d'aqueduc et régler le problème des résidents.
Or, le conseil municipal de Cacouna dénonce cette manœuvre d'annexion dans un communiqué et propose plutôt de conclure une entente intermunicipale.
La décision de Rivière-du-Loup de demander l’annexion de 23 résidences de Cacouna est tout simplement inadmissible, fait valoir la mairesse de Cacouna, Suzanne Rhéaume dans ce communiqué.

« On ne change pas les limites territoriales d'une municipalité pour un problème qui se règle autrement et facilement », explique Suzanne Rhéaume, mairesse de Cacouna.
Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet
Mario Bastille rejette du revers de la main cette option soulignant que sans annexion, Rivière-du-Loup ne fournira pas d'eau pour ses résidences qui se retrouvent sur la route 291. Ce n'est pas la Ville qui a imposé une annexion. Les citoyens sont venus nous rencontrer, se défend-il.
La Municipalité de Cacouna rappelle toutefois qu’une telle entente entre Rivière-du-Loup et Notre-Dame-du-Portage existe depuis plusieurs années.

« Ce n'est pas la Ville qui a imposé une annexion. Les citoyens sont venus nous rencontrer », se défend le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille.
Photo : Radio-Canada / Patrick Bergeron
Les ententes intermunicipales, il faut les renégocier, argumente le maire Bastille. C'est une annexion municipale ou ce n'est rien, conclut-il.
M. Bastille rappelle que le gouvernement provincial prendra la décision dans ce dossier. Il souligne également que le projet ne pourra se réaliser sans une participation financière du MTMD.
Des citoyens dans l’attente
Plusieurs de ces résidents aux puits contaminés ont voulu participer à la séance du conseil municipal de Rivière-du-Loup, lundi soir.
Parmi eux, Carmen Michaud. La résidente de Cacouna souhaite un dénouement dans ce dossier qui dure depuis trop longtemps, croit-elle.
Nous, on veut avoir de l’eau potable. La Ville de Rivière-du-Loup nous accepte comme nouveaux résidents. Ce qu'on regrette, c'est que la Municipalité de Cacouna n'ait pas agi avant. C'est sûr qu'on se sent pris en otage, explique Mme Michaud par téléphone au lendemain de la séance.
Dans un courriel échangé avec la firme qui gère la communication de la Municipalité de Cacouna dans ce dossier, il est indiqué que la Municipalité de Cacouna n’a jamais été mise au courant de cette problématique [NDLR : d’eau contaminée] avant la sortie publique de la citoyenne en octobre dernier.
Une rencontre doit avoir lieu entre les membres du conseil municipal de Cacouna et les résidents concernés mardi soir.
Ultimement, c’est le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) qui prendra une décision dans cette proposition d’annexion.
La Ville de Rivière-du-Loup déposera son projet de règlement au prochain conseil municipal le 2 juin. La date limite pour adopter cette résolution est fixée au 1er mai 2028, sans quoi le règlement deviendra caduc.
Au final, les gens qui contesteront, il va falloir qu’ils trouvent une solution pour ces citoyens-là, met en garde le maire Mario Bastille.