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F1, Le Film met en scène une ancienne gloire du volant revenant sur les grilles de départ pour sauver une écurie en faillite. Si la façon ultra immersive de filmer offre au film un réalisme saisissant, qu’en est-il de la crédibilité de Brad Pitt dans le rôle de pilote de Formule 1 ?
Quand il imagine F1, Le Film, sorti le 25 juin au cinéma, Joseph Kosinski a un projet tout aussi simple que ambitieux : réaliser « le film le plus authentique jamais fait » sur l'univers de la Formule 1.
De la manière de filmer à la préparation des acteurs, le réalisme est le fil conducteur du film. Mais jusqu'à quel point s'approche-t-il du véritable quotidien d'un pilote professionnel ?
Réalisme visuel : une réalisation sur les chapeaux de roues
Kosinski a tenu à ce que les acteurs soient réellement au volant lorsque leur visage apparaît à l'écran. Grâce à des caméras 360° embarquées, l'immersion est inédite et absolument saisissante, plaçant le spectateur dans le cockpit de la voiturevoiture de course, lancée à près de 300 km/h sur la piste. Avec jusqu'à quatre caméras spécialement conçues pour le film et fixées au cockpit pour filmer chaque angle, du point de corde au public en passant par le circuit qui défile, la sensation de vitesse est détonnante.
Quant à la captation, elle a eu lieu lors de vrais Grand Prix, s'immisçant entre les essais libres et les qualifications sous les yeuxyeux des spectateurs. APXGP, l'écurie fictive du film, a même été installée au milieu des vraies équipes. On peut notamment voir apparaître les célèbres pilotes Verstappen, Leclerc ou encore Hamilton dans leurs propres rôles.
Le septuple champion du monde, également coproducteur du film, a d'ailleurs participé activement à la préparation physique de Brad Pitt et Damson Idris. Mais si ces derniers ont pratiqué de longs mois d'entraînement pour renforcer leur cou, leur dosdos et leur centre du corps afin de résister à la force G subie à l'intérieur de la voiture de course et qu'ils ont réalisé des entraînements sur simulateur, comme les vrais pilotes, ils n'ont quand même pas été en mesure de conduire une F1, s'arrêtant à une F2 maquillée en F1.
Bande-annonce F1, Le Film. © Warner Bros
Des capacités physiques hors du commun
Les pilotes de F1 sont considérés comme les meilleurs de la planète, et ce n'est pas qu'une question d'instinct de pilotage ou de sens inné des trajectoires. Ils doivent en effet encaisser des pressions démentielles, les forces G, au volant de leur monoplace. En virage ou au freinage, ces forces G peuvent atteindre le niveau 5, ce qui signifie que le pilote pèse à ce moment-là cinq fois son poids dans la voiture. Et cela plusieurs fois par tour de chacun des 25 Grand Prix que compte une saisonsaison de F1.
Aucun autre sportif de haut niveau n'encaisse autant de forces G dans sa discipline et si le commun des mortels était propulsé dans une Formule 1, il ne tiendrait pas plus de cinq minutes ! À titre de comparaison, cela revient à passer deux heures dans un rollercoaster. Pour résister à cette torture physique, les pilotes entraînent assidument les zones les plus exposées, et notamment leur cou. Bien que développé, le cou de Brad Pitt n'est pas encore aussi musclé que ceux de Max Verstappen ou Lando Norris.
En outre, un pilote de F1 est un véritable monstre d'endurance. En suant à cause des pressions physiques qu'il subit, il peut perdre jusqu'à cinq litres d'eau par course. Il n'est donc pas rare de voir des pilotes faire des IronmanIronman ou des triathlons pour s'entraîner, à l'instar de l'ancien champion du monde britannique Jenson Button ou du Finlandais Valtteri Bottas.
Plus que de la vitesse : l'ingénierie humaine au volant
Enfin, s'il n'est pas un ingénieur à proprement parler, un pilote de Formule 1 doit aussi savoir réfléchir pendant une course. Le nombre de procédures à gérer est assez impressionnant. Un pilote, jusqu'à la fin des années 1990, avait tout au plus cinq paramètres modifiables depuis son volant, ce qui était plutôt accessible pour un novice. Il en a désormais une bonne trentaine.
Ces volants sont d'ailleurs devenus de véritables ordinateursordinateurs embarqués, avec lesquels ils peuvent influer sur la recharge et le déploiement de l'énergieénergie électrique du moteur hybride, le différentiel ou encore la répartition de freinage avec une précision millimétrée. Il faut des heures d'entraînement au simulateur et en piste pour bien les intégrer tous les paramètres, et ensuite une sacré dose de sang-froid pour les appliquer au mieux en course, tout en se battant roue contre roue à plus de 300 km/h.
L’âge du pilote : le défi du temps qui passe
Dernier détail et non des moindres, Brad Pitt a 62 ans. Bien qu'il en paraisse désormais 15 de moins grâce aux progrès de la médecine esthétique, il serait physiquement impossible pour lui d'avoir l'endurance et les réflexes d'un pilote professionnel. À ce jour, le pilote le plus âgé de l'Histoire de la F1 est Louis Chiron, 55 ans au moment de sa dernière course à Monaco en... 1955. Fernando Alonso, plus vieux pilote à courir actuellement, n'a, lui, que 43 ans.
Si Brad Pitt a réellement affronté des défis physiques pour répondre à la volonté de réalisme absolu du réalisateur de F1, Le Film, son expérience ne peut être comparée à celle d'un pilote professionnel, athlète à l'endurance et à la force exceptionnelles, entraîné à repousser les limites du corps humain et de la machine. Les prouesses techniques du film ainsi que la participation de Lewis Hamilton ont permis de pousser le curseur de la fiction au plus proche de la réalité, sans pouvoir pour autant transformer un acteur en champion du monde.
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