La mobilisation de la Grande Séduction en Abitibi-Ouest a dévoilé son bilan de mi-année.

Depuis le début de l’année 2025, l’organisme a permis le recrutement de 11 infirmières, dont 7 finissantes du Cégep originaires de la région, 2 venues d’ailleurs au Québec et 2 venues de la France.

D’ici la fin de l’année, l’organisme espère encore accueillir 4 à 5 nouvelles infirmières.

Depuis le début de la Grande Séduction en décembre 2020, ce sont 71 infirmières qui ont été recrutées, dont 60 sont toujours dans la MRC et 9 ailleurs en Abitibi-Témiscamingue.

Le collectif la Grande séduction en Abitibi-Ouest lors du lancement de sa 2e campagne de financement, le 9 janvier dernier. (Photo d’archives)

PHOTO: Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir

Tout ça a pris naissance avec la pénurie d’infirmières qui a entraîné la fermeture de 22 de nos 44 lits, c’est-à-dire la moitié des lits, explique le président Sylvain Trudel. Ça va arrêter quand on va avoir réouvert tous les lits. Actuellement, on a déjà 10 de ces 22 lits qui avaient été fermés qui ont été réouverts, donc on est très satisfaits du chemin parcouru. Mais, il nous reste encore du chemin à faire. On s’était donné une cible de 100 infirmières d’ici 2026, là on est à 60.

Il estime qu’une dizaine d’infirmières devraient commencer dans la prochaine année.

L’Abitibi-Ouest, en 2021, était la MRC qui reposait le plus sur la main-d’œuvre indépendante au niveau du CISSS. On est passé de la région la plus dépendante, à la région qui utilise le moins des services de main-d’œuvre indépendante, se réjouit M. Trudel.