Le CHU de Québec – Université Laval, en collaboration avec le Service de protection contre l’incendie de Québec (SPCIQ), lance un appel à la prudence pour éviter une hausse des cas de brûlures graves d’ici la fin de l’été.

Le Dr Jean-François Shields, urgentologue et intensiviste, souligne qu’une centaine de patients doivent être traités chaque année pour traiter des blessures graves. De ceux-ci, environ le tiers sont admis pendant l’été, avec une recrudescence de cas pendant les deux semaines des vacances de la construction.

Beaucoup de brûlures et d'incidents qu'on voit sont évitables, déplore le Dr Shields.

Le Dr Jean-François Shields, urgentologue au CHU de Québec

Photo : Radio-Canada

La plupart du temps, c'est par des gestes qui sont évitables, que ce soit un barbecue mal entretenu, de l'accélérant mis dans le feu […] ça donne des brûlures qui sont majeures et qui vont des fois affecter la vie d'une personne, de plusieurs personnes. Ça fait des victimes collatérales.

Le Dr Jean-François Shields rappelle qu’une brûlure grave peut être lourde de conséquences pour le patient. Ça va mener en général à quelques semaines d'hospitalisation. Plusieurs chirurgies, des chirurgies qui sont douloureuses et qui vont laisser des marques, qui vont laisser des patients avec des douleurs et avec des cicatrices.