Les plantes, champignons et animaux de montagne ont bien commencé à se déplacer vers les sommets en réponse au réchauffement du climat. Mais contrairement à ce que les scientifiques redoutaient, ce grand déménagement n’a pas causé d’extinction massive de biodiversité. « Pour l’instant », nuance immédiatement Jonathan Lenoir, écologue au CNRS, qui signe avec deux chercheuses taïwanaises de l’université nationale Cheng Kung, à Tainan, une étude de synthèse dans la revue Science . « Nous voulions savoir si la colonisation des écosystèmes d’altitude par de nouvelles espèces, poussées par la hausse des températures, entrait en compétition avec la biodiversité présente originellement, au risque de causer sa disparition, explique le chercheur hébergé à l’université de Picardie Jules-Verne (UPJV). Nos conclusions sont, à ce stade, assez rassurantes ».

De nombreux travaux scientifiques ont montré le phénomène de remontée vers les hauteurs, lié au changement climatique. En France par exemple…