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Politique 14/10/2025 13:47 Actualisé le 14/10/2025 13:55
Le président de la République a prévenu que si le gouvernement Lecornu II était censuré, l’Assemblée serait dissoute.
DANIEL PIER / NurPhoto via AFP
Emmanuel Macron à l’Élysée, le 15 septembre 2025. (Photo by Daniel Pier / NurPhoto via AFP)
POLITIQUE - Quelques heures avant la déclaration de politique générale du Premier ministre devant les députés, Emmanuel Macron a émis un avertissement à l’égard de ceux qui voudraient faire tomber prématurément le tout nouveau gouvernement.
Pour son premier compte rendu du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a rapporté les propos liminaires du chef de l’État qui a insisté sur deux points. Il a d’abord insisté sur l’unité du gouvernement.
« Ce qui soude le gouvernement c’est le service du pays », a-t-il assuré, alors que le gouvernement Bayrou avait, lui, souffert de différends internes qui avaient mis à mal cette union plus d’une fois.
« Certains ne veulent pas débattre »
Emmanuel Macron a aussi évoqué dans un second temps la « stabilité institutionnelle » du pays et appelé au compromis, notamment dans le cadre des débats budgétaires. « Les désaccords sont estimables, mais ils ne sont acceptables que si des compromis sont possibles », a ajouté le chef de l’État, estimant que les Français « sont fatigués du fracas » politique.
« Certains ne veulent pas débattre, a-t-il asséné. Les motions de censure qui ont été déposées sont des motions de dissolution et doivent être vues comme telles. » Une manière de prévenir clairement que la dissolution de l’Assemblée est assurée si le gouvernement Lecornu II est censuré.
De son côté, Sébastien Lecornu a assuré en Conseil des ministres que le gouvernement était « capable de bouger » mais qu’il « ne fera pas n’importe quoi », toujours selon la porte-parole.
Déposées en amont de la prise de parole de Sébastien Lecornu, les motions de censure du Rassemblement national et de La France insoumise doivent être examinées à l’Assemblée nationale jeudi 16 octobre. Alors que les députés socialistes sont encore partagés sur la censure du gouvernement, ces deux motions font peser une menace certaine sur l’avenir du gouvernement.