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Deux tables d’anatomie et de dissection virtuelle à la fine pointe de la technologie font leur entrée à l’Université Laval pour faciliter les apprentissages des étudiants. Il s’agit d’une première dans la province.
Gros plans sur des structures anatomiques, observation des différentes couches du corps sous tous les angles, démonstrations d’anatomie fonctionnelle, comme le battement du cœur ou la respiration : ces tables, qui ressemblent à des tablettes numériques géantes, offrent de nombreuses possibilités aux étudiants.

Mélissa Pelletier, coordonnatrice au laboratoire d’anatomie de la Faculté de médecine de l’Université Laval.
Photo : Radio-Canada / Alexandre Painchaud
C’est un nouvel outil pédagogique qui va permettre une nouvelle approche, autre que l’utilisation des cadavres. [...] On peut disséquer les corps, couper des structures, retirer des organes. On peut aussi voir couche par couche les différents systèmes, par exemple les veines, les artères, les muscles, énumère Mélissa Pelletier, coordonnatrice au laboratoire d’anatomie de la Faculté de médecine de l’Université Laval.
C’est à l’infini ce qu’on peut faire avec la table. Il y a une panoplie d’options.
Des milliers d’images grandeur nature de coupes anatomiques sont à la disposition des utilisateurs. Elles ont été numérisées à partir des corps de trois hommes et de deux femmes décédés qui avaient fait don de leur corps à la science. Ceux-ci étaient atteints de différentes pathologies.
C'est extraordinaire! Ça nous permet de voir comment est-ce qu’on peut complémenter notre étude et comment on peut faire pour revoir des structures qui ont été moins bien comprises dans le laboratoire d'anatomie avec une précision qu’on ne pourrait pas avoir sur un cadavre humain, relate Philippe Chassé, un étudiant de troisième année en médecine à l'Université Laval.
Les deux tables d’anatomie et de dissection virtuelle ont été acquises au coût de 150 000 $ US chacune. Elles ont été conçues par l’entreprise américaine Anatomage.
Réduire la dépendance aux cadavres
Philippe Chassé souligne que ces technologies permettent aux étudiants d’être dans l’essai-erreur, ce qui peut être sécurisant pendant les études, à mesure que l’expérience est acquise.

Philippe Chassé (à droite) observe une démonstration sur une des tables d’anatomie.
Photo : Radio-Canada / Alexandre Painchaud
Leur achat permet aussi de réduire la dépendance de l’institution universitaire envers l’acquisition de corps pour l’apprentissage par la dissection de cadavres, en plus d’offrir une plus grande flexibilité. Les nouvelles tables ne viendront toutefois pas remplacer cette pratique, qui demeure un outil pédagogique qui a fait ses preuves, mentionne Mélissa Pelletier.
Les bienfaits sont innombrables, mais quand on va avoir un vrai corps, on va chercher la vraie médecine et les particularités anatomiques qu’on peut retrouver en vrai, ajoute l’étudiant.
Les tables de dissection 3D sont à la disposition des enseignants qui souhaitent les intégrer à leurs cours. À plus long terme, elles pourront également servir à l’apprentissage autonome des étudiants.
Avec la collaboration d'Alexandre Painchaud et Érik Chouinard