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Antarctique : les images qui révèlent un carnage sous-marin insoupçonné et choquant !

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Nos bateaux naviguent désormais sur tous les océans du monde. Même en Antarctique. Dans cette région fragile, leurs activités sont particulièrement réglementées. Pourtant une chose a, jusqu’ici, échappé aux meilleures intentions. Et cela pourrait mettre tout l’écosystème local en danger.

L'Antarctique demeure une région préservée. Un traité signé en 1959 y interdit toute activité militaire ou non pacifique. Et un protocoleprotocole entré en vigueur en 1998 impose que les activités qui y sont menées soient conduites de façon à limiter leurs incidencesincidences sur l'environnement et les écosystèmes. Mais des images publiées aujourd'hui par une équipe internationale de chercheurs dans la revue Frontiers in Conservation Science montrent que les bonnes volontés n'ont pas suffi à mettre l'Antarctique à l'abri de nos activités.

En cause, une chose à laquelle on ne pense pas forcément de prime abord : l'ancrage des bateaux. Ses impacts sont encore peu étudiés à l'échelle mondiale. Mais au cours de l'été austral 2022-2023, les chercheurs ont plongé des caméras dans les eaux de l'Antarctique. Sur pas moins de 36 sites. Ils ont ainsi ramené des images de près de la surface, d'entre deux eaux et à un mètre au-dessus des fonds marins. Et ce qu'elles révèlent fait froid dans le dosdos.

« Nous accordons de l'importance à ces écosystèmes. Pour preuve, les mesures de protection que nous avons mises en place. Mais ces mesures ne tiennent absolument pas compte des effets des ancrages des navires », remarque Sally Watson, géophysicienne marine à l'Institut national de recherche sur l'eau et l'atmosphère de Nouvelle-Zélande.

Le saviez-vous ?

Lorsque les navires mouillent, ils laissent une empreinte. L’ancrage non seulement perturbe la vie marine, mais peut également endommager les câbles ou pipelines sous-marins, perturber les communications et couper l’alimentation électrique.

Sur les images enregistrées par leurs caméras, les chercheurs ont découvert l'ampleur des dommages. Des stries, des rainures et des dépôts de boue provenant de la récupération des ancres étaient visibles dans le substrat du fond océanique. Sur les sites perturbés, la vie marine était quasi inexistante. Alors que juste à côté, elle était florissante. Les chercheurs ont observé des colonies d'éponges écrasées et une absence de biomasse benthiquebenthique. « Des éponges volcaniques géantes ont failli être touchées », notent les biologistes. Elles peuvent vivre jusqu'à 15 000 ans et sont considérées comme les plus vieilles espècesespèces animales de la planète. Dans les mêmes zones, il y avait aussi des araignéesaraignées et des étoilesétoiles de mer, des pieuvres et tout un tas de poissonspoissons. Autant d'êtres « étranges et merveilleux » qui jouent un « rôle important dans la filtrationfiltration de l'eau, la séquestration du carbonecarbone et fournissent abris, nourriture et habitats complexes bénéfiques pour l'ensemble de l'écosystème marin, notamment les manchots et les phoques, ces animaux que les touristes aiment tant venir observer. »

Des traces durables dans l’océan ?

Ce qui inquiète également les chercheurs, c'est que dans les eaux froides, la croissance des organismes est bien plus lente que dans les eaux chaudes. Ainsi, le rétablissement des écosystèmes après un ancrage en Antarctique pourrait être plus long que les dix années nécessaires sur les récifs tropicaux. L'information est importante, car les données manquent à ce sujet et de nouveaux travaux pourraient être utiles à préciser les choses.

Mais pour cela, il faudra s'assurer de la fiabilité des bases de donnéesbases de données enregistrant la fréquence des ancrages dans la région. À l'heure actuelle, en effet, il n'existe pas, selon les chercheurs, de chiffres fiables à ce sujet. Tout ce qu'ils savent, c'est qu'au moins 195 bateaux de tourisme, de recherche et de pêchepêche, ainsi que des yachts privés, ont été recensés à des profondeurs permettant l'ancrage en Antarctique au cours de la saisonsaison 2022-23. Même s'il est probable que davantage de bateaux naviguent dans la région sans permis. Imaginez ce qui peut se passer partout dans le monde, alors que l'activité maritime se généralise. « L'ancrage est probablement le problème de conservation des océans le plus négligé en matièrematière de perturbation des fonds océaniques à l'échelle mondiale ; il est comparable aux dommages causés par le chalutage de fond, concluent les chercheurs. C'est un problème environnemental oublié, mais néanmoins urgent. »

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