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INDIANAPOLIS — Les Pacers de l'Indiana ont servi une leçon de basketball au Thunder d'Oklahoma City, jeudi soir à Indianapolis, en signant un gain retentissant de 108-91 pour égaler la série finale de la NBA 3-3, forçant du même coup la tenue d'un 7e et ultime match.
C'est Obi Toppin qui a mené la charge avec 20 points et 6 rebonds. L'Ontarien Andrew Nembhard s'est également démarqué avec 17 points et 4 aides pour les locaux, qui ont pu compter sur de nombreux contributeurs avec 6 joueurs qui ont inscrit au moins 10 points.
Le jeu du match est survenu dans la dernière minute de la première mi-temps. Tyrese Haliburton a volé le ballon à Jalen Williams avant de servir une passe spectaculaire à Pascal Siakam, qui a ponctué le tout d'un dunk. Le jeu a fait bondir la foule du Gainbridge Fieldhouse.
La présence d'Haliburton, le joueur vedette de l'Indiana, était incertaine avant la partie en raison d'une blessure à un mollet. Le meneur de 25 ans a non seulement dissipé les doutes quant à son état de santé, il a aussi fait oublier sa contre-performance du match no 5 avec une récolte de 14 points et 5 passes décisives dans la victoire.
Je veux jouer, mais je veux surtout gagner. J'ai dit à l'entraîneur de m'asseoir si ma blessure nuisait à l'équipe.
Je voulais être sur le parquet pour compétitionner avec mes frères, des gars avec qui je suis prêt à aller à la guerre. On a une saison spéciale et je m'en serais voulu si je n'avais pas tout fait pour jouer ce soir, a-t-il confié.
Il est super important pour notre équipe. Heureusement, on a pu être raisonnable avec son temps de jeu en vue du 7e match, a renchéri l'entraîneur-chef Rick Carlisle.
La performance époustouflante des Pacers a par ailleurs permis à Bennedict Mathurin de quitter l'amphithéâtre avec le sourire aux lèvres le jour de son 23e anniversaire.
C'est un des plus gros cadeaux que je pourrais recevoir. Je pense que j'ai une opportunité d'avoir un plus gros cadeau dimanche, a souligné le Québécois.
Un début poussif suivi d'une réplique cinglante
En début de match, les Pacers n'ont réussi aucun tir durant les trois premières minutes de jeu et Carlisle a rapidement pris un temps d'arrêt afin de réveiller sa troupe.
C'est Siakam, l'ancien des Raptors de Toronto, qui a remédié à la situation en inscrivant les deux premiers paniers des siens, excluant les lancers francs.
Nembhard a enchaîné avec deux tirs du centre-ville suivi d'un tir en foulée, et l'Indiana a vite transformé un retard de 8 points en une avance de 3 unités qui tenait toujours à l'issue du 1er quart.
Je me sentais bien avant le match. Je voulais être agressif et tout donner pour n'avoir aucun regret. On s'est nourri de l'énergie de la foule pour maintenir notre intensité, a expliqué le natif d'Aurora.

Le meneur des Pacers Andrew Nembhard (à droite) face à Shai Gilgeous-Alexander, du Thunder.
Photo : Associated Press / Abbie Parr
L'équipe locale a ensuite pris contrôle de la rencontre au 2e quart, notamment grâce sa ténacité en défense qui lui a permis de mener 64-42 à l'entracte.
Si les revirements étaient la kryptonite des Pacers depuis le début de la série, ils sont plutôt devenus celle du Thunder en première demie. Le meneur Shai Gilgeous-Alexander en a commis cinq à lui seul, alors que les Pacers, plus disciplinés que jamais, en ont enregistré seulement deux au cours de ces 24 minutes cruciales.
On a fait beaucoup moins d'erreurs et quand on fait moins d'erreurs, je trouve qu'on réussit à mieux jouer en équipe et gagner, donc il faut continuer comme ça, a insisté Mathurin.
La pause n'a pas semblé revigorer les joueurs d'OKC, qui ont dû patienter 5 minutes et 3 secondes avant d'inscrire leurs premiers points de la mi-temps.
Les choses ne se sont guère améliorées par la suite pour les visiteurs, alors que l'Indiana a creusé l'écart à 90-60 au 3e quart, qui s'est terminé sur un panier de 3 points de Ben Sheppard au son de la sirène.
L'entraîneur-chef Mark Daigneault a ensuite levé le drapeau blanc en reposant ses meilleurs joueurs pour le reste de la partie. Gilgeous-Alexander a conclu sa soirée avec 21 points, mais surtout 8 revirements.
Il faut donner le crédit à l'Indiana qui méritait évidemment de gagner. C'était décevant, mais on ne peut pas blâmer un joueur, il y avait des lacunes collectives. Il faudra être bien meilleur dans le match no 7, a reconnu le pilote d'Oklahoma City.

Pascal Siakam attaque le panier du Thunder, que tentent de défendre Luguentz Dort et Jalen Williams.
Photo : imagn images via reuters connect / Trevor Ruszkowski
La formation de l'Indiana a donné l'impression de s'être procuré un paratonnerre pour contenir les foudres du Thunder, qui avaient fait des ravages lors de la rencontre précédente.
Il y a beaucoup de leçons à retenir, c'est sûr. On va retourner voir le film pour voir ce qu'on peut améliorer, mais le match est fini maintenant, on ne peut plus rien faire. On peut juste se préparer pour le prochain match, a ajouté le Montréalais Luguentz Dort.
Ce match no 7 aura lieu dimanche soir, au Paycom Center d'Oklahoma City. Cette fois, ce sera au tour des Pacers d'affronter une foule survoltée en plus d'un adversaire qui aura le couteau entre les dents.
On a fait un effort collectif aujourd'hui et tout le monde s'est donné à fond, c'est ça l'essentiel. Avoir l'opportunité de jouer un match no 7, c'est le rêve de tout le monde. Il n'y a plus d'excuses, il faut juste aller jouer et donner tout ce que tu as, a résumé Siakam.
Quand on a fait des erreurs, on a rebondi immédiatement. C'est exactement ce qu'on doit faire à ce temps-ci de l'année. Maintenant, ça se résume à un match et c'est à ce genre d'opportunité qu'on rêvait en grandissant. Ce sera un honneur et un privilège, a sagement conclu Rick Carlisle.