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Analyse | Trois péchés capitaux ont coulé le Rocket dans le premier match de la finale de l’Est

1 month_ago 13

         

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Le Rocket de Laval est un peu comme le Canadien : il est entré en séries éliminatoires en étant une bien jeune formation comparée à d’autres rivaux.

Jusqu’à maintenant, il a su bien manœuvrer cette réalité en retrouvant sa concentration quand il la perdait et en jouant de façon mature dans les moments les plus critiques. Mais son premier match de la finale de l’Association Est, face aux Checkers de Charlotte, a mis en évidence la différence entre une équipe expérimentée et une autre qui vit dans bien des cas ce genre d’expérience pour la première fois.

Le résultat final de 5-1 ne rend peut-être pas justice au match qui s’est joué mercredi à la Place Bell, car le Rocket n’a pas exactement été humilié sur sa patinoire. Après tout, il a dominé 31-20 au chapitre des lancers et il a obtenu sa part de bonnes chances de marquer.

Le problème, c’est qu’il a été victime de trois péchés capitaux dans le hockey.

Le premier est d’avoir entrepris le match sur les talons, ne sachant pas trop comment réagir face à la pression agressive que les Checkers ont appliquée dès le début. Les deux clubs s’affrontaient pour la première fois en sept ans, ils ne se connaissent absolument pas, et l’entraîneur-chef Pascal Vincent avait préparé ses joueurs du mieux qu’il le pouvait pour le genre de hockey auquel ils allaient être exposés.

Mais entre se le faire dire et le vivre, il y a une marge.

 Ils sont sortis en force dès le début, a noté le centre Oliver Kapanen. Ils étaient portés par la confiance gagnée dans leur série précédente et ils étaient reposés. Ils étaient prêts, peut-être plus qu’on ne l’était. 

C’est peut-être là où l’expérience des Checkers a joué en leur faveur.

Il n’y a pas de grande vedette dans cette équipe-là. On n’y trouve pas la prochaine génération des Panthers de la Floride. Plusieurs de leurs joueurs ont joué quelques matchs dans la LNH, mais ils sont destinés à rester dans la Ligue américaine. Mais l'intérieur de ce créneau, c'est un groupe prêt à en découdre pour se rendre en finale de la Coupe Calder. Ils viennent de balayer les Bears de Hershey, les champions en titre. Disons qu'ils ne sont pas venus ici pour parler Bitcoin.

Le Rocket était peut-être bien préparé en termes stratégiques et systématiques, mais il n’était pas prêt émotivement à recevoir ce qu’il a reçu. Les Checkers ont marqué deux buts sur leurs trois premiers lancers, ils ont rudoyé leurs adversaires et ils ont pris le contrôle des opérations.

 C’est frustrant, c’est un match tellement important, et on était devant nos partisans en plus, a regretté l’attaquant Xavier Simoneau. On est capables de faire beaucoup mieux que ça. 

Les Checkers ont pris les devants dès la deuxième minute du match, ce qui nous mène au deuxième péché commis par le Rocket, soit le fait d’avoir ouvert la porte à l’adversaire au début de chaque période. 

Charlotte a marqué dans les deux premières minutes de chaque engagement.

C’est un petit miracle que le Rocket ait réussi à revenir dans la rencontre et à se donner du rythme au deuxième tiers grâce au but de Kapanen, car le but marqué en début de période qui avait fait 3-0 Charlotte aurait très bien pu le sortir du match.

 La première période ne m'a pas plu, donc il va falloir y voir, a dit Pascal Vincent. Puis, en deuxième période, j'ai aimé notre façon de bouger. Il faut qu’on joue notre style de jeu, qu’on soit agressif et sur le dos de l’adversaire, et on l’a fait un peu plus en deuxième période. Quand on fait ça, on est correct. On se donne des chances de gagner. 

Un joueur de hockey patine en regardant derrière lui.

Oliver Kapanen a inscrit le seul but du Rocket, mercredi, à la suite d'un beau jeu de Joshua Roy.

Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov

L'attaque à cinq a plombé le Rocket

En fin de compte, le but inscrit par les Checkers après seulement 31 secondes de jeu en troisième période s’est avéré le coup de grâce. Le Rocket a manqué de ressources par la suite.

Mais c’est important de noter que c’est en infériorité numérique que John Leonard a déjoué Cayden Primeau sur ce quatrième but des visiteurs.

Une équipe qui ne marque pas en supériorité numérique doit au moins utiliser ses attaques à cinq pour se donner du rythme. Le Rocket a fait le contraire de cela, et ce fut son troisième péché capital dans ce match.

Les Checkers n’ont pas seulement écoulé avec succès 30 de leurs 32 infériorités numériques depuis le début des séries, ils ont eux-mêmes marqué quatre buts à court d’un homme. Quatre! En neuf matchs!

Le genre de pression de tous les diables qu’ils exercent en désavantage n’avait pas échappé à Vincent, et il avait bien averti ses troupes à ce sujet. Mais la gestion de rondelle a fait grandement défaut du côté lavallois. Au fil de leurs cinq supériorités numériques, le Rocket a offert une multitude de surnombres aux Checkers, et il a bien fallu qu’ils finissent par en profiter.

Leonard avait déjà touché le poteau dans ces circonstances avant de tromper Primeau.

 Si tu fais de mauvaises lectures de jeu et que tu développes de mauvaises habitudes au fil d’un match, tu développes un mauvais karma et tu vas finir par payer pour ça éventuellement , a indiqué la recrue Owen Beck. 

 Il faut prendre de meilleures décisions et être plus rapides dans nos décisions, a renchéri Vincent. On les avait étudiés, on savait à quoi s’attendre, mais ce n’est pas un style de jeu qu’on a vu souvent. 

 On va faire les ajustements, mais en bout de ligne, il faut que tu exécutes en avantage numérique. Si tu donnes la rondelle à l’adversaire, qu’ils soient agressifs ou pas, ça va te coûter du momentum. 

Il y a moins d’une semaine, le Rocket s’est incliné 5-1 face aux Americans de Rochester et la frustration avait pris le dessus. Les échauffourées de fin de match avaient fait en sorte qu’à peine quatre joueurs étaient au banc du Rocket à la fin de la rencontre.

On a vécu un scénario similaire, mercredi, alors que l’agressivité est ressortie à un moment bien peu pertinent. On a distribué les dix minutes de mauvaise conduite comme des échantillons dans un kiosque au centre d’achat.

Encore la frustration, à n’en pas douter, et aussi le signe que cette jeune équipe apprend encore à bien gérer ses émotions.

 L’intensité a monté au mauvais moment. Le match était pas mal terminé, ça ne servait à rien , a indiqué Simoneau, qui a dérangé les Checkers comme il sait si bien déranger n’importe quel opposant.

Mais entre un début de match pour lequel il n’était pas prêt et une fin de rencontre qu’il a simplement jetée aux orties, le jupon de l’inexpérience du Rocket a dépassé.

La beauté de la chose, c’est que le club-école du Canadien a démontré une capacité épatante à rebondir après une contre-performance. Il vient d’être mis au défi par une équipe lourde, toujours prête à valser après le coup de sifflet, mais qui n’est pas parfaite non plus.

À lui de répondre dès jeudi soir.

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